SAP Concur : le rôle des gestionnaires de voyages évolue avec la crise

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Une étude réalisée par le spécialiste des solutions intégrées de gestion des frais et déplacements professionnels révèle que la crise a déjà modifié les responsabilités du gestionnaire de voyages ainsi que sa place au sein de l’entreprise.

SAP Concur, à l’occasion de son Travel Industry Summit – organisé ce jeudi en virtuel et sur lequel nous reviendrons lundi – a dévoilé une étude soulignant l’important changement du rôle du responsable des voyages pendant la crise du Covid-19.

Sans surprise, l’importance de la santé et de la sécurité en tant que prérequis pour les voyages s’est accrue. La sécurité du voyageur est désormais le facteur le plus important lors de l’évaluation des fournisseurs (compagnies aériennes, hôtels, location de voitures, etc.) et des services (applications, sites web, outils, etc.) dont l’utilisation doit être approuvée par l’organisation.
 
En raison de l’épidémie de la COVID-19, 30 % des responsables des voyages français prévoient, d’une part, de mettre en œuvre des contrôles sanitaires personnels obligatoires pour les voyageurs et, d’autre part, 26 % prévoient également de faciliter l’accès des voyageurs d’affaires français aux équipements de protection individuelle, tels que les gants ou les masques, afin de préserver leur santé pendant leurs déplacements.
 
Autre constat, la notion de « devoir de protection » des voyageurs est en cours de redéfinition. Lors de l’épidémie de la COVID-19, près de deux responsables des voyages sur cinq (42 %) ont admis que leur entreprise n’était pas tout à fait prête à déterminer s’il est sûr de voyager en l’absence de directives gouvernementales, ou de ramener les voyageurs chez eux en toute sécurité tout en respectant les règles de quarantaine (37 %).
 
Pour y remédier, près d’un responsable des voyages français sur trois contrôle plus étroitement les itinéraires individuels (26 %). Également, plus d’un gestionnaire de voyages sur trois en France entend mettre en œuvre des solutions ou des services améliorés en matière de devoir de protection dans un avenir proche (30 %), et 33 % attendent de leur entreprise qu’elle mette en œuvre des politiques nouvelles ou révisées en matière de devoir de protection à plus long terme.
 
Les gestionnaires de voyages doivent adopter la durabilité et encourager des comportements plus écologiques chez les voyageurs d’affaires. Les responsables de voyages en Europe reconnaissent qu’ils doivent d’abord se former aux questions de durabilité, avant de servir de baromètre au sein de l’organisation. 45 % d’entre eux considèrent que les organisations et les services ont des options durables sur le plan environnemental ou qu’ils améliorent leur visibilité dans le but de les aider à faire des choix plus durables lorsqu’ils évaluent les options à adopter par leur organisation. 
 
Enfin, un responsable des voyages sur quatre déclare que son organisation n’a pas encore mis en œuvre des politiques durables, bien qu’elle prévoie de le faire dans les 12 prochains mois. Les responsables des voyages affirment qu’ils ont besoin des bons outils pour donner une visibilité à l’impact des voyages sur l’environnement (par exemple les émissions de carbone).
 
« Les leçons de la période de confinement remodèlent déjà le monde des gestionnaires de voyages« , constate Pierre-Emmanuel Tetaz, directeur général EMEA de SAP Concur. « Outre les politiques de tarification, l’évaluation des besoins et des budgets pour les voyages et le fait d’être le premier port d’escale pour les TMC, les gestionnaires de voyages ont maintenant beaucoup plus à considérer en termes de santé et de sécurité, de devoir de protection et de durabilité.  Pour ce faire, nous attendons des gestionnaires de voyages qu’ils exigent des solutions qui leur donnent un meilleur accès aux informations sur les réservations des voyageurs, leur méthode de voyage et son impact sur l’environnement, ainsi que la possibilité de communiquer avec les voyageurs en temps réel« .