D’ici 5 ans, la capacité annuelle de passagers des aéroports indiens devrait augmenter de 60 millions. Boostée par le trafic intérieur.
Delhi; Pune et Kolhapur (Maharashtra); Gwalior, Chitrakoot et Jabalpur (Madhya Pradesh); Lucknow, Aligarh, Moradabad, Shravasti et Azamgarh (Uttar Pradesh); Adampur (Pendjab).
Tels sont les douze aéroports récemment visités par le Premier ministre Narendra Modi à l’occasion de l’inauguration de nouveaux terminaux. Mais ce n’est pas tout : il a également posé les premières pierres des nouveaux terminaux de l'aéroport de Kadapa dans l'Andhra Pradesh et des aéroports de Hubballi et Belagavi dans le Karnataka. Trois bâtiments qui ajouteront une capacité de 9,5 millions de passagers par an.
Mais en tout, ce sont une soixantaine de millions de passagers supplémentaires que les aéroports indiens pourront accueillir dans les prochaines années.
Politique volontariste
Cette flambée des capacités de passagers répond à une stratégie gouvernementale encourageant l’aérien en termes de connectivité régionale. Il y a dix ans encore, les routes et les chemins de fer constituaient les principaux moyens de transport inter-provinces. Avec cette politique volontariste, ce sont désormais les villes de niveaux 2 et 3 qui sont reliées.
A cela s’ajoute l'arrivée de compagnies aériennes régionales low telles qu'Akasa Air et Fly91, accompagnées par l'expansion des compagnies aériennes IndiGo et SpiceJet. Résultat : le trafic aérien intérieur de passagers au cours de l’exercice 2023-24 dépassera probablement les niveaux d’avant Covid. L'agence de notation ICRA estime qu’il augmentera de 8 à 13 %, pour atteindre 150 à 155 millions passagers.