Où est Mike Poon, le PDG du consortium Symbiose qui a racheté 49,9% de l'aéroport de Toulouse en décembre 2014 pour 308 millions d'euros ? L'homme poursuivi en Chine pour Corruption aurait disparu depuis un mois, selon le Figaro.
Mike Poon, industriel chinois et propriétaire de 49,9% de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, est aux abonnés absents depuis le lancement d'une procédure pour corruption dans son pays. Maître Christophe Lèguevaques, avocat du collectif des opposants à la privatisation de la piste toulousaine a expliqué au Figaro "Il a totalement disparu des écrans radars il y a environ un mois". L'homme est soupçonné. Le collectif, qui avait déjà trouvé "relativement bizarre" que le consortium Symbiose propose 308 millions d'euros alors que l'aéroport avait été évalué à 150 millions, demande que l'Etat se saisissent de l'affaire. Christophe Lèguevaques ajoute "Nous disons ça suffit. L'État a les cartes en main pour faire toute la lumière sur cette affaire. Des emplois sont en jeu!". L'association réclame que cette disparition soit évoquée lors de rencontre de Manuel Valls et son homologue chinoise prévue le 2 juillet à Toulouse.
Chantal Beer-Demander, la présidente du Collectif d'opposants à la privatisation, estime que le gouvernement devrait renoncer à la privatisation de la plate-forme face à ces suspicions de corruption. Il semblerait en plus que Mike Poon ne soit pas le seul dans la tourmente. Elle explique "Il y a également l'opérateur canadien Lavalin dont on ne connaît pas le rôle dans cette nouvelle gestion. Lavalin est interdit bancaire par la Banque mondiale également pour des faits de corruption, en Libye notamment. On ne sait même pas si Monsieur Poon a fait le chèque de 308 millions". Chantal Beer-Demander conclut "Il y a trop d'opacité dans toute cela".
Chantal Beer-Demander, la présidente du Collectif d'opposants à la privatisation, estime que le gouvernement devrait renoncer à la privatisation de la plate-forme face à ces suspicions de corruption. Il semblerait en plus que Mike Poon ne soit pas le seul dans la tourmente. Elle explique "Il y a également l'opérateur canadien Lavalin dont on ne connaît pas le rôle dans cette nouvelle gestion. Lavalin est interdit bancaire par la Banque mondiale également pour des faits de corruption, en Libye notamment. On ne sait même pas si Monsieur Poon a fait le chèque de 308 millions". Chantal Beer-Demander conclut "Il y a trop d'opacité dans toute cela".
