Événementiel : des aides aux coûts fixes accordées en décembre

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Ce mécanisme s’enclenche lorsque les entreprises perdent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires et qu’elles connaissent des pertes d’exploitation. Les Entreprises du Voyage réagissent plutôt favorablement aux nouvelles annonces de soutien aux filières les plus en difficulté.

Le gouvernement, en pleine cinquième vague de Covid, s’emploie à soutenir les entreprises de l’événementiel, les traiteurs, les agences de voyages et les salles de loisirs (les hôtels et restaurants ne sont pas concernés pour l’instant). «Pour le mois de décembre, les entreprises (de ces secteurs) les plus affectées par la situation sanitaire pourront bénéficier du dispositif coûts fixes dès lors qu’elles perdent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires et qu’elles connaissent des pertes d’exploitation (EBE négatif)», précise un communiqué du ministère de l’Économie diffusé ce mardi.

Et Bercy de préciser que ce mécanisme compensera 90% (70% pour les entreprises de plus de 50 salariés) de la perte d’exploitation. Le montant des aides perçues par les sociétés à ce titre demeure plafonné à 12 millions d’euros par groupe sur toute la durée de la crise.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait également indiqué il y a quelques jours que la prise en charge totale de l’activité partielle, pour les métiers de l’événementiel dont les traiteurs, était prolongée jusqu’au 31 janvier prochain. Et ajouté que le seuil de baisse de chiffre d’affaires requis pour bénéficier d’un reste à charge nul passait de 80 à 65%. Bercy vient aussi de confirmer que les entreprises pouvaient toujours bénéficier des prêts garantis par l’État (PGE) et des plans d’apurement de dettes de cotisations sociales.

Notre confrère de L’Écho Touristique a interrogé le président des Entreprises du Voyage (EDV) sur les nouvelles annonces du gouvernement. Celles-ci « répondent en partie à nos demandes, a indiqué Jean-Pierre Mas, notamment le dispositif d’aides aux coûts fixes. Elles semblent aussi répondre à notre souhait d’un nouveau report des charges sociales qui arrivent à échéance ». Mais les EDV, comme le SETO, marquent toutefois une certaine réserve, notamment concernant l’exonération des charges sociales. «Beaucoup de salariés travaillent pour accomplir des tâches non productives comme des annulations et des reports» a ainsi rappelé Jean-Pierre Mas.