Comment la durabilité dans les PVE est perçue, selon GBTA

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Comment la durabilité dans les PVE est perçue, selon GBTA

Une étude de la GBTA rassemble les points de vue du secteur et des parties prenantes externes afin d'évaluer les perceptions, les priorités et les possibilités d'action pour des voyages d'affaires plus durables.

L'étude publiée ce mercredi – The State of Sustainability in the Global Business Travel Sector » - par la GBTA est basée sur les réponses de 762 professionnels du secteur du monde entier, de janvier à mars dernier.

En voici les principaux enseignements:

  • Près de 9 répondants du secteur sur 10 (89 %) déclarent collectivement que la durabilité est déjà une priorité pour leur entreprise.
  • Quelle que soit la région, les acheteurs et fournisseurs de voyages interrogés déclarent que mieux protéger la planète est une priorité : Asie-Pacifique (99 %), Europe (97 %), Amérique latine (91 %), Amérique du Nord (84 %).
  • Seuls 14 % affirment que le secteur est actuellement bien avancé en matière de durabilité - mais des améliorations sont en cours puisque 76 % des acheteurs de voyages ont déjà intégré ou prévoient d'intégrer des objectifs de durabilité dans leurs politiques de voyages.
  • 80 % du secteur mondial des voyages d'affaires déclarent avoir mis en place une équipe et/ou un programme de développement durable et mesurent déjà (55 %) et rendent compte (56 %) de l'impact environnemental de leurs activités de voyages d'affaires.
  • 88 % du secteur mondial du voyage d'affaires considère la lutte contre le changement climatique comme la priorité numéro un des actions à mener.
  • 88 % du secteur industriel considère la réduction des émissions dues aux voyages d'affaires comme la priorité absolue pour les deux ou trois prochaines années.
  • Pour les professionnels du secteur, les principaux obstacles à des pratiques de gestion des voyages d'affaires plus durables sont les coûts plus élevés (82 %) et le manque d'informations et de données transparentes (63 %). Les principaux catalyseurs sont la promotion d'un changement de culture dans le secteur (63 %) et un meilleur accès aux données sur la durabilité (63 %).
  • Selon les répondants du secteur, les actions ayant le plus d'impact sur les programmes de voyages d'affaires durables consistent à privilégier les hébergements économes en énergie (81 %), les fournisseurs ayant une certification de durabilité (78 %) et les vols utilisant du carburant aviation durable (73 %).
  • En matière de politiques de voyage durable, la principale divergence entre les acheteurs et les fournisseurs de voyages (ainsi qu'entre les régions) concerne la multi-modalité et la fréquence des voyages. Sept acheteurs sur dix (73 %) sont favorables à l'idée d'encourager ou d'imposer la réduction de la fréquence des voyages, tandis que 60 % des fournisseurs n'encouragent pas cette réduction générale des voyages. Au niveau régional, les Européens sont beaucoup plus susceptibles de soutenir l'idée d'encourager, voire d'imposer, une réduction des voyages, et six fois plus susceptibles que les Nord-Américains de soutenir l'idée d'imposer des options de transport multimodal.
  • Les parties prenantes externes considèrent la hausse des coûts (58 %) comme le principal obstacle à la durabilité du secteur et près des deux tiers (62 %) pointent le manque d'intérêt de certaines parties prenantes de l'industrie. Il est important de noter que la durée des voyages est plus souvent considérée comme un obstacle par les personnes extérieures au secteur (41 %) que par les professionnels du secteur (32 %). Et une grande majorité (96 %) des personnes interrogées à l'extérieur du secteur considèrent que le fait de donner la priorité aux itinéraires ayant la plus faible empreinte de CO2 constitue une grande opportunité d'impact.