L’autopartage, comment s’y prend-on pour se lancer ?

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Lors de ma précédente intervention en réponse à la question « Qu’est-ce que Mobility Business Carsharing de TotalEnergies ? », j’exprimais l’importance de choisir, avant toute autre prise de décision, une solution d’autopartage adaptée à son mode de fonctionnement, qu’il soit, en prise à la volée, inter-entreprises ou en boucle.

Après validation de son mode de fonctionnement, je recommande d’effectuer une étude de ses besoins en termes de mobilité professionnelle afin de dénombrer les utilisateurs du service de véhicules partagés, les types de trajets qui seront effectués ainsi que les contraintes horaires, voire géographiques. Ces informations permettront de dimensionner son parc de véhicules en autopartage en fonction des besoins réels de l’entreprise et de définir le type de véhicules adaptés.

A l’issue de cette étude, l’entreprise aura donc accès à l’ensemble des indicateurs nécessaires pour définir le nombre de véhicules d’autopartage à mettre à disposition des collaborateurs tout en choisissant les véhicules adaptés selon l’autonomie, le confort ou encore le type (berline, citadine…).

Comme présenté au titre des précédents articles, c’est aussi une réelle opportunité de privilégier l’introduction de véhicules à faibles émissions (énergie électrique ou hybride) afin de coupler la mise à disposition d’une nouvelle solution de mobilité à la réduction de l’empreinte carbone.

Une fois le nombre et le type de véhicule choisis, l’entreprise se doit de mettre en place une organisation interne afin de rendre le parcours utilisateur simple, pratique et efficace. Il est important d’identifier des places de parking dédiées aux véhicules partagés.

A chaque contrainte sa solution : si vous pensez stationner vos véhicules en autopartage dans une zone hors réseau (ou avec un faible réseau), le répéteur est l’équipement adapté pour améliorer la qualité de vos communications et offrir un fonctionnement optimal des véhicules en autopartage. En règle générale, le signal 2G/3G rayonne à 360° tout autour de l’émetteur et active une portée de 20 à 50 mètres en intérieur. Les véhicules se connecteront parfaitement et communiqueront sans interruption avec votre plateforme pour une analyse précise des données de vos véhicules (remontée de l’état de charge, de la disponibilité ou encore de l’autonomie en kilomètres).

Si les véhicules partagés sélectionnés par l’entreprise sont à faibles émissions, il est recommandé d’équiper les places de parking de points de recharge. Grâce aux bornes EV Work de TotalEnergies, vous avez notamment le choix d’accès à vos bornes, pour votre flotte de véhicules partagés, pour vos collaborateurs ou pour vos visiteurs. De plus, vous choisissez votre propre politique tarifaire.

Enfin, quelle que soit la taille de l’entreprise, une communication de conduite du changement est essentielle pour garantir l’instauration d’un service d’autopartage en entreprise. Elle peut être faite en deux étapes :

  • une première dite de teasing, afin de susciter l’intérêt de la solution d’autopartage
  • et une seconde dite de formation, dans l’objectif de rendre le parcours utilisateur simple, ludique et efficace en expliquant le process de réservation, l’accès aux véhicules et/ou aux clés, l’utilisation de l’application mobile et évidemment les règles de bonne conduite.

Voilà… ce sont ces derniers conseils qui viennent mettre fin à notre voyage, démarré par les mobilités professionnelles et arrivé à destination de l’autopartage. J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à lire mes articles que j’ai eu plaisir à les rédiger. Dans l’espoir que ces différentes explications auront su vous convaincre et vous démontrer tout l’intérêt d’adopter cette nouvelle solution de mobilité partagée, innovante et durable !