Dans un récent rapport intitulé “Maillage aéroportuaire” en Occitanie”, la Chambre régionale des comptes (CRC) relève une surpopulation aéroportuaire dans la région.
Ils sont pas moins de neuf, un grand nombre d’entre eux, non viables, voient leur déficit d’exploitation couverts par des subventions publiques au nom du développement du territoire. Mais cette densité engendre une concurrence qui pénalise les petits aéroports.
A eux deux, Toulouse (10 millions de passagers annuels avant Covid, 71.5%) et Montpellier (2 millions, 14,4%) concentrent près de 86% du trafic aérien régional. Carcassonne, Tarbes et Perpignan (chacun environ de 400 000), Nîmes et Béziers (environ 250 000), Rodez et Castres (environ 100.000) se partageant les 14% restants.
Si les liaisons proposées à Castres et à Rodez avec Orly semblent correspondre à des impératifs de désenclavement, il n’en va pas de même pour Tarbes en concurrence avec l’aéroport de Pau (région Nouvelle-Aquitaine), qui opère la liaison vers Paris sans aide publique, souligne la CRC. Par ailleurs, le projet de création d’une ligne d’aménagement du territoire entre Carcassonne et Paris appelle plusieurs réserves de la chambre.