A Roissy-CDG, le groupe ADP poursuit le déploiement de ses scanners 3D visant à accélérer considérablement le temps de passage au point de contrôle qui constitue aujourd’hui une frustration pour de nombreux voyageurs d’affaires.
Emporter des liquides dans un contenant de 100 ml maximum pour les bagages cabines, bientôt une règle appartenant au passé ? Actuellement, elle reste toujours applicable dans les aéroports. Mais le scénario pourrait se dessiner à l’heure où le groupe ADP poursuit le déploiement de ses scanners de bagages 3D au sein des aéroports d’Orly et Roissy CDG. Après l’expérimentation à Paris-Orly, en coordination avec la DGAC, le Groupe ADP a commencé, cette année, le déploiement de cette nouvelle génération de scanners 3D dans 4 terminaux de Paris-Charles de Gaulle : T2B-D, T2E hall K et T2F et T1 d’ici quelques semaines. Dans chacun de ces terminaux, 2 lignes de contrôle sureté des bagages cabines sont équipées.
Pour les voyageurs d’affaires, habitués à montrer patte blanche lors du passage en zone de contrôle, ne plus avoir à déballer ordinateurs, liquides et autres équipements électroniques constitue un gain de temps considérable.
Voilà la promesse associée à l’intégration de ces scanners 3D, similaires à ceux que l’on retrouve dans le milieu hospitalier. Des nouvelles machines qui offrent aux contrôleurs une vision en 3 dimensions de ce qu’il y à l’intérieur des bagages, exonérant les voyageurs à se soumettre à une tâche jugée chronophage.
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Plus besoin de vider ses bagages-cabine
“Nos nouveaux appareils permettent aux voyageurs de déposer leurs bagages cabines dans les bannettes sans sortir leurs ordinateurs et les liquides qu’ils pourraient contenir”, explique Régis Lacote, directeur de l’aéroport Roissy-CDG au micro de nos confrères de France Inter. Comment effectuer une telle prouesse susceptible de révolutionner le parcours du voyageur à l’aéroport ? “Ces équipements sont équipés d’algorithmes et de détecteurs de molécules. C’est comme ça qu’ils peuvent à la fois faire des contrôles sur les liquides mais aussi sur tous les objets qui sont à l’intérieur de vos valises notamment les ordinateurs et tous les appareils électroniques”, poursuit le directeur de l’aéroport de Roissy-CDG.
Il faudra toutefois patienter un peu avant de voir la centaine de portiques de sécurité de Roissy-CDG équipés de ces solutions à un moment où la demande européenne pour ces bijoux technologiques explose. L’impact n’en est pas moins alléchant pour les voyageurs d’affaires qui peuvent s’attendre à une réduction de 30% du temps de passage dans les zones de contrôle. À Paris-Charles de Gaulle : sur près de 2,7 millions de passagers des vols internationaux, 86,7 % ont attendu moins de 10 minutes, 11,8 % entre 10 et 30 minutes, 1,1 % entre 30 et 45 minutes, et 0,4 % plus de 45 minutes en janvier 2024, selon les données partagées par le groupe ADP. Les visiteurs attendus dans l’hexagone à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024 pourront profiter de ce dispositif à Paris-Orly, où deux lignes, dont une déjà opérationnelle, doivent être équipées pour le début de la compétition.
