Le gouvernement italien a nommé le conseil d’administration qui gérera la future Alitalia nationalisée, une compagnie qui recevra un apport initial de 3 milliards d’euros de la part de l’Etat et qui aura environ 6.500 employés, a indiqué le ministère de l’économie dans un communiqué.
Ce nouveau conseil d’administration composé de 9 membres marque la fin de la période d’administration de la faillite, mise en place en 2017 afin de sauver la compagnie qui croulait sous les dettes.
L’attention de Rome va maintenant se tourner vers la Commission européenne (CE), qui doit décider si les deux prêts reçus par la compagnie aérienne de 1,3 milliard d’euros devront être remboursés, mais la charge incombera à l’ancienne Alitalia, qui deviendra une sorte de mauvaise compagnie.
La nouvelle compagnie aérienne, qui s’appellera Italia Trasporto Aereo, Alitalia Ita, bénéficiera d’une injection de 3 milliards d’euros, que le gouvernement italien avait déjà prévue en avril lorsqu’il a pris la décision de refaire appel public à l’épargne afin d’éviter la faillite.
En Italie, les prochaines étapes sont les suivantes : une fois le nouveau conseil d’administration approuvé par décret, le Parlement devra l’étudier dans les 30 jours, puis l’entreprise devra concevoir un plan industriel pour les cinq prochaines années.
Elle devrait compter quelque 90 avions et 6 500 employés, sur les 11 000 qu’elle compte actuellement.