Cette semaine dans le point aérien, easyJet affiche une nouvelle perte annuelle, Ryanair annonce de nouvelles liaisons au départ de la France, Norse Atlantic débarque à Paris sur l’axe transatlantique et des grèves pourraient perturber le trafic aérien lors des vacances de Noël.
La low cost easyJet a annoncé une troisième perte annuelle d’affilée, plombée par la perturbation de ses activités avant et durant l’été. Easyjet a ainsi divisé par cinq sa perte après impôts pour son exercice 2021/2022 achevé fin septembre, à 169 millions de livres, contre un résultat négatif de 858 millions un an plus tôt, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
De son côté, Ryanair annonce de nouvelles liaisons françaises vers les Canaries pour l’été 2023 et une liaison estivale entre Bordeaux et Paphos. Sont prévues, l’ouverture de deux nouvelles lignes au départ de la France vers les îles Canaries pour l’été 2023 – Bordeaux vers Tenerife – deux vols hebdomadaires – et Paris Beauvais vers Lanzarote – un vol hebdomadaire – à partir d’avril 23. En parallèle, la low cost ouvrira également une liaison au départ de Bordeaux vers Paphos, avec deux vols hebdomadaires à compter d’avril 2023.
A Paris, la nouvelle compagnie norvégienne Norse Atlantic se lance sur le marché transatlantique low cost avec une première liaison au départ de Paris-CDG vers New York-JFK. Selon nos confrères de l’Echo touristique, la compagnie inaugurera son vol quotidien le 26 mars 2023, avec des prix débutant à 219 euros en classe Eco et 528 euros en Premium. Elle a décidé de se passer des GDS et ne travaille pas encore avec les TMC. Son PDG et actionnaire principal est l’homme d’affaires Bjørn Tore.
Enfin, la menace d’une grève dans l’aérien plane sur les vacances de Noël. Plusieurs syndicats, dont ceux des hôtesses et stewards de la filiale française d’easyJet, menacent de déclencher un mouvement social durant les fêtes pour demander une revalorisation salariale et l’amélioration de leurs conditions de travail. Aucun préavis de grève n’a encore été formellement déposé au sein du transporteur low cost, contrairement à Air France où des syndicats de personnels navigants de cabine (PNC) ont prévu de se mobiliser du 22 décembre au 2 janvier sur fond de conflit social autour de leur accord collectif. EasyJet France reste « toujours dans une logique de dialogue », a affirmé lundi à l’AFP son directeur général Bertrand Godinot, tout en se disant « très déçu que le SNPNC menace publiquement de prendre les clients en otage pour les fêtes alors que les discussions sont toujours en cours ».