La compagnie low-cost espagnole continue sa spectaculaire croissance sur le Vieux Continent. La forte hausse de son offre cette année profite notamment au marché français : l’Hexagone représentera près de la moitié de son activité en 2022.
Oubliée la crise sanitaire ! Onze ans après sa création par les fondateurs de Vueling, Carlos Muñoz et Lázaro Ros, Volotea reprend sa marche en avant. La low-cost barcelonaise espère même un retour aux bénéfices dès cette année. Avec son modèle basé sur les lignes transversales, la « compagnie aérienne des capitales régionales européennes » annonce dans le même temps une offre en nette hausse cette année par rapport à 2019, son année record. Elle proposera ainsi 11 millions de sièges en Europe, contre 8,5 millions en 2019 (+ 39%). Et elle table sur 9 à 9,5 millions de passagers (+ 32%) contre 7,6 millions de passagers en 2019.
La croissance la plus forte sera enregistrée en France, où elle est présente depuis dix ans, et qui devrait représenter la moitié – 49% exactement selon ses prévisions – de son activité sur l’année. Le transporteur y proposera 5,5 millions de sièges, soit une hausse de 99% par rapport à l’an dernier, et surtout de 54% par rapport à 2019. La compagnie profitera notamment de l’installation de deux nouvelles bases sur le territoire, sans plus de précisions sur le nom des villes retenues pour l’instant. Lesquelles bases s’ajouteront aux six bases déjà existantes, à Nantes, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Marseille et Lyon.
Volotea, basée dans 18 capitales régionales européennes, table sur la vraie reprise de son activité en Europe dans les toutes prochaines semaines. « Nous espérons qu’à partir de Pâques, le secteur commencera à se remettre des effets de la 5ème vague et qu’il y aura une croissance progressive de la demande jusqu’à la saison estivale, d’avril à octobre, où nous prévoyons d’opérer 41% de capacité de plus qu’en 2019, avant la pandémie, précise Carlos Muñoz, le PDG de Volotea. Nous avons pris cette décision après une analyse de la demande sur nos marchés, et après avoir réussi à maintenir un taux d’occupation moyen des sièges supérieur à 90 % depuis juin 2020».