En plus du mouvement du 7 mars organisé par certains syndicats, plus particulièrement les personnels au sol, un autre appel à la grève est lancé pour les hôtesses et stewards du 18 au 20 mars pour protester contre le projet Boost.
La grève du 7 mars est organisé sur la question des salaires, à l'occasion de la négociation annuelle. Celle du 18 au 20 mars concerne spécifiquement les PNC, auprès desquels le projet Boost ne passe pas du tout. Malgré les explications de Jean-Marc Janaillac, qui affirmait ce vendredi matin : "On protège les PNC d'Air France en faisant porter la productivité sur les contrats qui seront proposés aux PNC chez Boost", les syndicats redoutent la concurrence sur les salaires que provoque la future nouvelle compagnie, et s'inquiètent de voir la future low-cost cannibaliser l'activité d'Air France.
Ce projet est venu percuter les discussions catégorielles PNC, l'accord d'entreprise venant à échéance le 28 février. Cette négociation s'est mal passée, certains syndicats quittant la table des négociations. Dans un communiqué, l'intersyndicale "s'indigne et conteste le fondement de la négociation imposée aux PNC depuis quelques mois, qui instaure une véritable cure d'austérité avec des objectifs de gains de productivité inacceptables". Elle exige en outre "le retrait du projet Boost, projet d'externalisation de notre activité dans une structure employant des PNC travaillant pour Air France avec des conditions de travail et de rémunération nettement dégradées".
Outre le SNPNC-FO et l'Unsa PNC (46% des voix des navigants), trois autres syndicats non représentatifs ont déposé des préavis de grève d'une durée d'un mois, a précisé à l'AFP un porte-parole du SNPNC.
Ci dessous le tract de l'intersyndicale en PDF
Ce projet est venu percuter les discussions catégorielles PNC, l'accord d'entreprise venant à échéance le 28 février. Cette négociation s'est mal passée, certains syndicats quittant la table des négociations. Dans un communiqué, l'intersyndicale "s'indigne et conteste le fondement de la négociation imposée aux PNC depuis quelques mois, qui instaure une véritable cure d'austérité avec des objectifs de gains de productivité inacceptables". Elle exige en outre "le retrait du projet Boost, projet d'externalisation de notre activité dans une structure employant des PNC travaillant pour Air France avec des conditions de travail et de rémunération nettement dégradées".
Outre le SNPNC-FO et l'Unsa PNC (46% des voix des navigants), trois autres syndicats non représentatifs ont déposé des préavis de grève d'une durée d'un mois, a précisé à l'AFP un porte-parole du SNPNC.
Ci dessous le tract de l'intersyndicale en PDF
