La SNCB a relevé la tête en 2010, selon les chiffres approuvés le 30 mai en Assemblée générale. Pas de quoi fanfaronner pour autant chez l’opérateur ferroviaire belge, puisque les pertes restent conséquentes, même divisées par deux par rapport au précédent exercice. Autres leçons du bilan 2010 : le nombre de voyageurs augmente, mais la ponctualité recule.
Les pertes de la SNCB atteignent 215,9 millions d’euros sur l’année 2010, contre 473,6 millions en 2009. Le redressement de la compagnie ferroviaire belge s’accompagne d’une hausse du trafic passagers, puisque la branche SNCB Mobility a connu une croissance de 2,4% des voyageurs (215,1 millions) et un chiffre d’affaires de 666,9 millions d’euros. Ce secteur «service public» a ainsi réalisé un résultat net de -32, 6 millions d’euros. L’augmentation est similaire pour la branche SNCB Europe, qui a transporté 2,5 % de voyageurs supplémentaires (9,2 millions) et a réalisé un chiffre d’affaires de 236,1 millions d’euros. La direction de la SNCB reconnaît néanmoins avoir «rencontré des problèmes de ponctualité», et indique que l’évolution de la dette de la compagnie est causée principalement par les effets financiers de la crise depuis 2008 – dont l’augmentation du prix de l’électricité – le financement de nouvelles locomotives et l’augmentation des coûts de personnel.
