Miroir, mon beau miroir, quelle est l'entreprise américaine qui a le plus dépensé en 2016 pour ses déplacements professionnels ? Selon notre confrère BTN qui mène l'enquête depuis 30 ans, Deloitte a piqué la première place à IBM, qui s'en réjouit. Explications.
Pour David Meyer, l'analyste de BTN, "Les changements de politique voyages et l'adaptation à la réalité du marché sont les deux qualités essentielles des entreprises". Des propos qu'IBM confirme en expliquant qu'en 2016, la mise en place d'outils multiples, qui évitent les déplacements, "a permis une baisse des dépenses estimée à près de 4%, soir 25 millions de dollars de gagnés". Mais il a y d'autres points qui ont joué. Après le rachat d'Orbitz for Business, la TMC d'IBM à l'époque, le groupe informatique est parti chez Concur avec la promesse d'une forte amélioration de l'expérience voyageur dont on sait qu'elle apporte souvent de substantielles économies. Un chemin étudié et analysé par la concurrence, persuadée qu'il y a là des pistes d'économies à creuser.
Selon l'étude, le volume de voyages aériens américain des 100 premières entreprises analysées est passé de 11,3 milliards $ en 2015 à 11,16 milliards de $ en 2016. Une hausse limitée mais régulière qui cache mal la hausse des volumes. En clair, le prix du billet d'avion poursuit se lente et régulière chute. Rien d'étonnant, les résultats européens sont sur la même tendance.
Autre constat de l'étude, l'analyse de la donnée permet une meilleure planification et anticipation des besoins de voyages. Accenture, PWC,IBM ou Oracle se sont engagées dans une approche prédictive des besoins via le big data. Elles analysent aussi le poids grandissant du collaboratif qui permet de diminuer certains coûts. Mais le point fort souligné par cette analyse réside dans la gestion des besoins, désormais analysés via des outils d'aide à la décision. Une approche encore expérimentale qui pourrait bousculer les habitudes de travail d'ici cinq ans.
Selon l'étude, le volume de voyages aériens américain des 100 premières entreprises analysées est passé de 11,3 milliards $ en 2015 à 11,16 milliards de $ en 2016. Une hausse limitée mais régulière qui cache mal la hausse des volumes. En clair, le prix du billet d'avion poursuit se lente et régulière chute. Rien d'étonnant, les résultats européens sont sur la même tendance.
Autre constat de l'étude, l'analyse de la donnée permet une meilleure planification et anticipation des besoins de voyages. Accenture, PWC,IBM ou Oracle se sont engagées dans une approche prédictive des besoins via le big data. Elles analysent aussi le poids grandissant du collaboratif qui permet de diminuer certains coûts. Mais le point fort souligné par cette analyse réside dans la gestion des besoins, désormais analysés via des outils d'aide à la décision. Une approche encore expérimentale qui pourrait bousculer les habitudes de travail d'ici cinq ans.
