Face aux problèmes rencontrés par le projet de ligne à grande vitesse Méditerranée (LGV), les élus niçois se tournent vers l’Italie. Un accord signé hier prévoit la mise en place d’une liaison Nice-Gènes en 2h, en adaptant la ligne jusqu’à Vintimille. Les deux villes espèrent gagner en complémentarité et en croissance.
Les problèmes rencontrés en vue de l’aménagement de la LGV vers Nice ont semble-t-il eu raison de la patience niçoise. Lundi, Christian Estrosi et son homologue gènoise Marta Vincenze ont donc signé un accord, dans l’optique d’un "pôle métropolitain de la Latinité". Concrètement, la ville de Nice entend ainsi s’inscrire dans le projet ferroviaire italien : l’aménagement d’une nouvelle ligne à grande vitesse qui permettra de rallier Gènes à Vintimille en 1h30 d’ici 2018, grâce à un train à grande capacité évoluant à 200 km/h.
Il faudra moderniser et adapter les 40km de lignes séparant Vintimille de la gare de Saint-Augustin et de son pôle multimodal. Les aménagements prévus devraient permettre de relier Nice à Gènes en 2h, puis à Milan en 3h30.
Les travaux, qui devraient débuter en 2013, seraient financés à hauteur de 50% par l’Etat, côté français. Ils permettraient d'accroître la complémentarité entre Nice – dont l’aéroport compte huit fois plus de passagers que son homologue italien – et Gènes, dont le port transporte quatre fois plus de passagers.
Il faudra moderniser et adapter les 40km de lignes séparant Vintimille de la gare de Saint-Augustin et de son pôle multimodal. Les aménagements prévus devraient permettre de relier Nice à Gènes en 2h, puis à Milan en 3h30.
Les travaux, qui devraient débuter en 2013, seraient financés à hauteur de 50% par l’Etat, côté français. Ils permettraient d'accroître la complémentarité entre Nice – dont l’aéroport compte huit fois plus de passagers que son homologue italien – et Gènes, dont le port transporte quatre fois plus de passagers.
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