Comme ils l’avaient annoncé, la CGT et l’Unsa ont engagé ce 15 mars une procédure d'alarme sociale, indispensable avant tout dépôt de préavis de grève. Pour les deux organisations, les salaires sont au centre des revendications au moment même ou les résultats de la RATP explosent : plus de 400 millions de résultats nets.
Outre les liaisons bus et métro dans Paris, ces mouvements pourraient perturber fortement les liaisons vers Orly et Roissy en fin de mois. Selon Thierry Babec (Unsa), cité par le Figaro: "Une grève est fortement probable…. La date du 31 mars, coïncidant avec la prochaine mobilisation des syndicats contre le projet de réforme du code du travail ". Aucune confirmation de cette date n’a été fournie par la CGT. CGT et Unsa rejettent la volonté de la RATP de geler purement et simplement les salaires en raison de forts investissements sur le réseau. Selon une source CFDT "la pression a été mise sur la direction pour que des négociations salariales aboutissent rapidement… Ce qui n‘est pas certain en raison des engagements financiers pris sur l'amélioration rapide des infrastructures".
