Le Syndicat des Pilotes d’Air France (SPAF) met ses menaces à exécution. Insatisfaite par le résultat des négociations relatives à la «création d’un secteur loisirs moyen-courrier Air France», l’organisation appelle les navigants d’Air France à cesser le travail du 22 au 25 février 2014 pour «la défense de leur périmètre d’activité, de leur emploi et de leur contrat de travail».
Le SPAF prévoit de faire grève du 22 au 25 février afin de manifester son opposition au projet d’accord qui concerne l’activité loisir moyen-courrier d’Air France. Le syndicat estime qu’il «ne concerne pas la création de nouvelles lignes à vocation loisir au sein d’Air France mais organise, derrière un titre trompeur, le transfert de l’activité Air France moyen-courrier vers Transavia». Il ajoute qu’il «ne peut accepter de soutenir un processus industriel qui trouverait sa légitimité dans une absence de vision, de stratégie et finalement de courage». Pour l’organisation, «la direction d’Air France se base sur un business model “low cost” dépassé, ce modèle est d’ailleurs en pleine mutation».
Dans son communiqué du 12 février 2014, le SPAF indique qu’il a envoyé un courrier au Président-Directeur Général de la compagnie pour lui présenter sa position dans ce dossier :
- Maintenir les avions et les pilotes d’Air France dans les conditions qui sont celles du moyen-courrier, qui pourraient être adaptées suite à l’extension du réseau vers de nouvelles dessertes.
- Préserver l’intégrité du périmètre Air France sans transfert d’activité vers Transavia, laquelle doit pouvoir trouver les moyens de son développement sans cannibaliser sa maison mère.
Dans son communiqué du 12 février 2014, le SPAF indique qu’il a envoyé un courrier au Président-Directeur Général de la compagnie pour lui présenter sa position dans ce dossier :
- Maintenir les avions et les pilotes d’Air France dans les conditions qui sont celles du moyen-courrier, qui pourraient être adaptées suite à l’extension du réseau vers de nouvelles dessertes.
- Préserver l’intégrité du périmètre Air France sans transfert d’activité vers Transavia, laquelle doit pouvoir trouver les moyens de son développement sans cannibaliser sa maison mère.
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