Des rapatriements tous azimuts ce mardi

67

Situation encore chaotique, le trafic reste soumis aux aléas des nuages comme en témoigne la Grande Bretagne, les aéroports de Londres restant toujours fermés. Les trois quarts des vols longs courriers ont pu décoller de Roissy et d’Orly ce mardi, laissant augurer une normalisation de la situation d’ici une bonne semaine. Si tout va bien.

Des rapatriements tous azimuts ce mardi
Les panneaux d’affichage d’Orly et Roissy ont repris du service ce mardi. Roissy assure le décollage de 1500 vols par jour en temps normal, 564 ont pu décoller et 272 ont pris leur envol à Orly contre 700 d’ordinaire. On est encore loin du compte mais la priorité est donnée aux rapartiements, avant de reprendre les programmes habituels. Pas question de venir au hasard et sans billet sur les aéroports : les consignes sont strictes et les sites internet assurent à plein leur service de réservation… ou de saturation.
La plupart des aéroports de province ont également assuré leur rôle de désengorgement : 250 vols ont eu lieu à Marseille-Provence (contre 300 habituellement), dont 65 sont des vols affrêtés pour des rapatriements de Turquie, de Grèce ou d'Egypte. Le trafic était normal avec la Corse, Toulouse, Bordeaux et Nantes, tandis qu'une vingtaine de vols étaient prévus pour Paris sur les cinquante habituels. Nantes-Atlantique, aéroport en activité le plus proche de la capitale, était «proche de la saturation» en raison d'un grand nombre de vols destinés à délester les plate-formes parisiennes. Lyon-Saint-Exupéry a encore vécu la reprise au compte-gouttes ainsi que Toulouse-Blagnac , avec des vols vers Francfort, Madrid, Marseille, Nice, Monastir (Tunisie), Nantes et Paris. Montpellier a également permis de rapatrier des vols charters, avec organisation de bus vers Toulouse, Nantes, Lille ou Roissy.