Les taxis mettent leur menace de poursuivre le blocage de la ville de Toulouse à exécution: depuis 6h30, plus d’une centaine de taxis bloquent le Rond Point de l’envol, signale la Préfecture. Autour des sites Airbus, des barrages filtrants sont installés. L’aéroport de Toulouse annonce que les accès routiers et les transports en commun resteront […]
Les taxis mettent leur menace de poursuivre le blocage de la ville de Toulouse à exécution: depuis 6h30, plus d'une centaine de taxis bloquent le Rond Point de l'envol, signale la Préfecture. Autour des sites Airbus, des barrages filtrants sont installés. L'aéroport de Toulouse annonce que les accès routiers et les transports en commun resteront mardi très perturbés. Le Tramway T2 et la navette de l'aéroport resteront fermés. Des opérations "escargot" des taxis ne sont pas exclues. Le compte Twitter de l'aéroport produit des informations en continue: #aeroport_tls.
Pour désamorcer la colère des taxis contre les VTC, le gouvernement a annoncé dans la journée par un communiqué qu'il s'engageait, comme les propositions récentes du médiateur le suggérait, de racheter les licences des taxis qui le souhaiteraient. Les chauffeurs se plaignaient en effet de la baisse de leur valeur, depuis l'arrivée des VTC sur le marché. L'Etat propose donc de les racheter, au moins au prix d'acquisition, corrigé par l'inflation. Ces licences seront alors retirées du marché avant que l'Etat n'en redistribue d'autres, a priori payantes, selon la feuille de route. La création d'un fonds financé par l'ensemble du secteur reprend une proposition du médiateur Laurent Grandguillaume. Tout cela devrait être réglé d'ici l'été.
Pour désamorcer la colère des taxis contre les VTC, le gouvernement a annoncé dans la journée par un communiqué qu'il s'engageait, comme les propositions récentes du médiateur le suggérait, de racheter les licences des taxis qui le souhaiteraient. Les chauffeurs se plaignaient en effet de la baisse de leur valeur, depuis l'arrivée des VTC sur le marché. L'Etat propose donc de les racheter, au moins au prix d'acquisition, corrigé par l'inflation. Ces licences seront alors retirées du marché avant que l'Etat n'en redistribue d'autres, a priori payantes, selon la feuille de route. La création d'un fonds financé par l'ensemble du secteur reprend une proposition du médiateur Laurent Grandguillaume. Tout cela devrait être réglé d'ici l'été.
Parmi les autres propositions retenues par l'Etat, la mise en place d'un tronc commun de formation pour VTC et taxis dès la rentrée. Les contours de cette formation restent encore à déterminer.
