Protestation à Hong Kong : les transports en commun visés

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Outre les manifestations, la perturbation du métro local est un autre moyen d'actions que promeuvent certains protestataires.

Un mois et demi après son commencement, le 9 juin, le mouvement de protestation qui agite Hong-Kong ne faiblit pas. Dimanche 21 juillet, ils étaient encore plus de 400 000 à manifester dans les rues de l’ancienne possession britannique. A l’origine de la colère des manifestants, un projet de loi sur les extraditions vers la Chine continentale.
Pour l’heure, les liaisons aériennes vers Hong Kong fonctionnent normalement et le Quay d’Orsay n’a émis aucune alerte à destination des voyageurs s’y rendant. Pourtant, le séjour dans l’île peut être affecté par l’instabilité actuelle. Si les manifestations ont avant tout lieu le week-end, la protestation prend aussi des formes plus originales et plus imprévisibles. Ainsi, certains groupes protestataires ont-ils encouragé leurs compatriotes à perturber le métro honkongais (occupation de tunnels, usage intempestif des signaux d’alarme…). Cet appel, lancé la semaine dernière par le biais d’encarts publicitaires parus dans des journaux locaux, a bien été suivi d’effets. Des répliques de ce type de mobilisation dite de « non-coopération » sont donc possibles tant que le mouvement durera.