Uber: la Cour de justice de Genève déboute les taxis

88

Estimant qu'Uber pratiquait une concurrence déloyale, les taxis de Genève ont saisi la justice pour demander l'arrêt des service du VTC. Mais la Cour suisse a rejeté la demande des professionnels.

Jacques Roulet, l'avocat qui défend les taxis professionnels suisses, a indiqué le 6 mars 2015 que la Cour de justice avait rejeté la demande de ses plaignants estimant qu'il n'y avait pas de dommage. Elle a ajouté qu'Uber ne présentait pas ses activités comme un service de taxis et qu'il n'y avait pas de preuves de dumping sur les tarifs.
En outre dans son justement, la Cour de Justice de Genève estime que c'est au Département de la sécurité et de l'économie (DSE), de s'assurer que la loi sur les taxis est respectée. L'avocat souhaite donc que l'administration genevoise agisse car il estime que la colère est de plus en plus vive parmi les taxis.
De son côté, Uber Suisse se réjouit de la décision du tribunal suisse. L'entreprise californienne rappelle également que les plaignants n'ont pas pu apporter «la preuve d'un impact réel des opérations d'Uber sur leur chiffre d'affaires». Elle souligne également que la justice a reconnu qu'Uber n'a pas donné d'informations mensongères sur ses activités, ses services et ses tarifs.