Le groupe Aéroports de Paris et La Tribune dévoilent un baromètre européen sur les attentes des voyageurs vis-à-vis du secteur aérien. Réalisée par l’IFOP, l’étude démontre que la décarbonation reste un enjeu majeur.
Menée auprès de personnes originaires de France, Allemagne, Italie, Angleterre et Espagne, cette étude s’intéresse aux attentes des voyageurs européens vis-à-vis du secteur aérien. Et selon les sondés, certaines nationalités prennent plus l’avion que d’autres. C’est le cas des Anglais qui déclarent à 56% prendre l’avion au moins 1 fois par an, contre 53% pour les Espagnols, 52% pour les Italiens, 40% pour les Allemands et 23% pour les Français. En France, seuls 7% des répondants affirment le prendre plusieurs fois par an et 38% jamais, contre 13% des Anglais.
L’avion, un moyen de transport incontournable sur les grandes distances
La très grande majorité des répondants (90% en moyenne), affirment que l’avion est un moyen incontournable de voyager sur des distances importantes mais que ce dernier est un secteur fortement émetteur de CO2 (80% des répondants en moyenne). En revanche, seuls 59% des Français voient l’avion comme un mode de transport d’avenir, contre 83% des Espagnols ou des Britanniques et 48% le voient comme un moyen incontournable de voyager quelle que soit la distance.
De nouvelles technologie pour dépolluer plutôt que de limiter le trafic
Si les sondés considèrent en majorité que l’industrie aéronautique est un secteur stratégique prioritaire dans leur pays, ils croient également en sa capacité à se réformer dans les prochaines années pour répondre au changement climatique (70% en moyenne). Sans surprise, la principale attente à l’égard du secteur aérien pour les années à venir concerne la réduction des émissions de CO2, devant la réduction des prix des billets d’avion et la réduction de la durée des vols.
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L’amélioration de l’expérience voyageur dans les aéroports et celle du confort au sein des avions clôturent le classement. Selon les Français (80% des sondés), afin de réduire l’impact du secteur aérien sur l’environnement, il faut développer des nouvelles technologies pour rendre les avions moins polluants en CO2 plutôt que de réduire le trafic ou imposer de nouvelles taxes (20% des sondés).
