Les voyageurs d'affaires sont-ils des technophiles ou des technophobes ? Tel était la principale interrogation de l'étude réalisée par FCM Travel Solutions et DéplacementsPros. Premier constat : si les voyageurs d'affaires reconnaissent l’intérêt des nouvelles technologies dans l'organisation et le déroulement de leurs missions, le digital n'est pas encore totalement intégré dans leur quotidien professionnel.
Utiliser les outils de réservation en ligne proposés par l'entreprise, n'est pas encore un réflexe bien ancré pour les voyageurs d'affaires. Moins d'un collaborateur sur 10 indique l'utiliser dans la majeure partie de ses déplacements et 22% des sondés le font parfois. En réalité, une grande partie des voyageurs d'affaires interrogés (48%) préfèrent se tourner vers internet.
L'outil digital intégré de gestion de notes de frais a plus de succès. Les 34% des voyageurs d'affaires qui ont accès à cette technologie, estiment qu'elle leur fait gagner du temps. En revanche, un quart des utilisateurs pensent que le système pourrait encore être amélioré. De plus, 35% de ceux qui n'ont pas accès à ce type d'outil, pensent qu'il leur serait utile.
Online vs Offline : le match
Online ou Offline est un débat récurrent dans l'univers du business travel. Et, les voyageurs d'affaires reconnaissent des avantages aux deux dispositifs. Les outils digitaux séduisent par leur rapidité (36%) et leur accessibilité (33%) tandis que les conseillers voyages charment les salariés en recherche d'interactions humaines (42%) et de conseils (22%).
L'outil digital intégré de gestion de notes de frais a plus de succès. Les 34% des voyageurs d'affaires qui ont accès à cette technologie, estiment qu'elle leur fait gagner du temps. En revanche, un quart des utilisateurs pensent que le système pourrait encore être amélioré. De plus, 35% de ceux qui n'ont pas accès à ce type d'outil, pensent qu'il leur serait utile.
Online vs Offline : le match
Online ou Offline est un débat récurrent dans l'univers du business travel. Et, les voyageurs d'affaires reconnaissent des avantages aux deux dispositifs. Les outils digitaux séduisent par leur rapidité (36%) et leur accessibilité (33%) tandis que les conseillers voyages charment les salariés en recherche d'interactions humaines (42%) et de conseils (22%).
La cybersécurité n'est pas au cœur des préoccupations
Une grande majorité des voyageurs d'affaires (94%) pensent à protéger leurs smartphones ou ordinateurs avec un mot de passe. En revanche, peu de collaborateurs mettent en place des mesures de sécurité supplémentaires. Seulement 9% s'assurent d'avoir un antivirus, 7% désactivent la connexion automatique au wifi et au Bluetooth et 5% désactivent le partage de position sur leurs applications. Par ailleurs, 70% reconnaissent ne pas prendre de mesures pour favoriser la cybersécurité.
Toutefois, les voyageurs d'affaires sont prêts à s'appuyer sur la technologie pour leur propre sécurité. 87% accepteraient d'être géolocalisés pendant un déplacement professionnel. Néanmoins, 31% d'entre eux souhaiterait que le dispositif s'active uniquement en cas d'incident.
Les services additionnels, oui... mais au frais de l'entreprise
Sources de revenus supplémentaires, les compagnies aériennes développent de plus en plus leurs services additionnels. Les voyageurs d'affaires ne sont pas insensibles à ces offres. Près de 7 sur 10 sont intéressés par les embarquements prioritaires et près de 6 sur 10 par le choix du siège et l'espace supplémentaire pour les jambes ou encore un accès au lounge de l'aéroport. Par ailleurs, le wifi à bord séduit : 52% veulent en profiter.
Par contre, les passagers sont intéressés par ces services, si c'est leur société qui paie. En effet, 53% des sondés ne veulent pas engager de frais personnels pendant un déplacement. D'ailleurs quasiment la même proportion (54%) estime que l'entreprise serait prête à prendre en charge ces dépenses supplémentaires car cela permet d'améliorer les conditions de voyage et par conséquent la productivité du salarié. 25% sont plus pragmatiques en reconnaissant que leur société accepterait mais "avec une limite budgétaire stricte".
L’assistant de voyage virtuel de demain
Les assistants de voyage virtuels se développent. Pour les collaborateurs interrogés, ces applications n'ont d’intérêt que si elles permettent de recevoir des notifications en cas de perturbations (grève, retards, incident de sécurité) (61%), de centraliser toutes les réservations dans une appli unique (44%) ou encore d'offrir la possibilité d'effectuer des réservations (44%).
Si les voyageurs d'affaires sont friands d'informations, ils ne perçoivent pas l’intérêt du partage de conseils dans un mode communautaire (26%). Ceux à la recherche de conseils cherchent surtout des suggestions de restaurant et de loisirs dans le pays de destination (22%) ou encore des bons plans pour gagner en confort comme le meilleur spot wifi dans l'aéroport (21%).
Plus d'un sondé sur 10 voudrait aussi obtenir des informations sur la culture du pays pour éviter les impairs (business étiquette).
Le sondage FCM Travel Solutions – DéplacementsPros a été réalisé auprès de 512 voyageurs d'affaires interrogés entre les 29 mai et 12 juin 2018.
Les résultats complets de l'étude "Le voyageur d'affaires et la technologie : je t'aime moi non plus ?" sont disponibles via ce lien.
Une grande majorité des voyageurs d'affaires (94%) pensent à protéger leurs smartphones ou ordinateurs avec un mot de passe. En revanche, peu de collaborateurs mettent en place des mesures de sécurité supplémentaires. Seulement 9% s'assurent d'avoir un antivirus, 7% désactivent la connexion automatique au wifi et au Bluetooth et 5% désactivent le partage de position sur leurs applications. Par ailleurs, 70% reconnaissent ne pas prendre de mesures pour favoriser la cybersécurité.
Toutefois, les voyageurs d'affaires sont prêts à s'appuyer sur la technologie pour leur propre sécurité. 87% accepteraient d'être géolocalisés pendant un déplacement professionnel. Néanmoins, 31% d'entre eux souhaiterait que le dispositif s'active uniquement en cas d'incident.
Les services additionnels, oui... mais au frais de l'entreprise
Sources de revenus supplémentaires, les compagnies aériennes développent de plus en plus leurs services additionnels. Les voyageurs d'affaires ne sont pas insensibles à ces offres. Près de 7 sur 10 sont intéressés par les embarquements prioritaires et près de 6 sur 10 par le choix du siège et l'espace supplémentaire pour les jambes ou encore un accès au lounge de l'aéroport. Par ailleurs, le wifi à bord séduit : 52% veulent en profiter.
Par contre, les passagers sont intéressés par ces services, si c'est leur société qui paie. En effet, 53% des sondés ne veulent pas engager de frais personnels pendant un déplacement. D'ailleurs quasiment la même proportion (54%) estime que l'entreprise serait prête à prendre en charge ces dépenses supplémentaires car cela permet d'améliorer les conditions de voyage et par conséquent la productivité du salarié. 25% sont plus pragmatiques en reconnaissant que leur société accepterait mais "avec une limite budgétaire stricte".
L’assistant de voyage virtuel de demain
Les assistants de voyage virtuels se développent. Pour les collaborateurs interrogés, ces applications n'ont d’intérêt que si elles permettent de recevoir des notifications en cas de perturbations (grève, retards, incident de sécurité) (61%), de centraliser toutes les réservations dans une appli unique (44%) ou encore d'offrir la possibilité d'effectuer des réservations (44%).
Si les voyageurs d'affaires sont friands d'informations, ils ne perçoivent pas l’intérêt du partage de conseils dans un mode communautaire (26%). Ceux à la recherche de conseils cherchent surtout des suggestions de restaurant et de loisirs dans le pays de destination (22%) ou encore des bons plans pour gagner en confort comme le meilleur spot wifi dans l'aéroport (21%).
Plus d'un sondé sur 10 voudrait aussi obtenir des informations sur la culture du pays pour éviter les impairs (business étiquette).
Le sondage FCM Travel Solutions – DéplacementsPros a été réalisé auprès de 512 voyageurs d'affaires interrogés entre les 29 mai et 12 juin 2018.
Les résultats complets de l'étude "Le voyageur d'affaires et la technologie : je t'aime moi non plus ?" sont disponibles via ce lien.