Coésio: les destinations francophones de congrès retrouvent le moral

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Les perspectives sont bien meilleures aujourd’hui pour les palais, centres et bureaux des congrès francophones, comme l’ont souligné plusieurs adhérents de Coesio, réunis dans le cadre d’une croisière-workshop sur la Seine.

L’événement devient une tradition. La sixième édition de « Coesio se met en Seine » s’est tenue jeudi dernier à Paris, de nouveau à bord du bateau L’Éphémère. Ce mini-workshop a rassemblé une vingtaine de destinations de congrès en France et autant d’organisateurs de congrès (grandes enteprises, asssociations…), dans le cadre de rencontres en one-to-one.

Coésio (anciennement Association Internationale des Villes Francophones de Congrès) a été créée par des directeurs de Palais des Congrès il y a plus de 35 ans. L’association devrait atteindre le cap des 80 membres, début décembre lors de son assemblée générale à Perpignan, soit une cinquantaine de palais et centres de congrès et plus d’une vingtaine de bureaux des congrès. Parmi ceux-ci, neuf destinations francophones, en Suisse et Belgique, à Monaco et au Luxembourg, ainsi qu’au Sénégal (Dakar) et en Côte d’Ivoire (Yaoundé).
Le climat, jeudi, était plutôt à l’optimisme, même si la situation des villes et palais des congrès est très contrastée, selon les destinations et les moyens d’accès, comme le rappelle Odile Delannoy, la présidente de Coesio et directrice adjointe de l’Office de tourisme et des congrès de Mandelieu-la-Napoule. Deauville, par exemple, enregistre d’excellents engagements. Marie-Charlotte Ortega, responsable du bureau des Congrès à l’Office du tourisme et des congrès de Montpellier Méditerranée Métropole, se félicitait pour sa part des rares créneaux encore disponibles dans les prochains mois. Parmi les difficultés, on notera souvent le manque de visibilité, la gestion parfois compliquée des reports, des conséquences d’une prospection rendue difficile ces derniers mois.