La dernière étape dans la lutte contre le Covid-19 vient peut-être d’être franchie. Le vaccin développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech est « efficace à 90% », affirment lundi 9 novembre les deux entreprises pharmaceutiques, après leur dernière phase d’essais, avant une demande d’homologation. De nombreuses sociétés dont l’activité a été la plus impactée par la pandémie ont vu leur titre s’envoler, lundi 9 novembre, à la bourse de Paris.
Cette annonce, qui pourrait signifier que nous nous rapprochons à grandes enjambées du bout du tunnel dans lequel la pandémie nous a plongé, n’a pas tardé a rebondir sur les marchés financiers. En toute logique, ce sont d’abord, les entreprises en lien direct avec le transport, principalement aérien, qui enregistrent une embellie boursière après l’annonce de Pfizer et BioNTech.
Le CAC 40 a littéralement flambé sur certains titres :
+ 29% pour Air France,
+ 21% pour ADP,
+ 20% pour Airbus,
+ 17% pour Safran.
Le vaccin n’est pas encore homologué, mais le processus de mise sur le marché pourrait se faire dans des délais très courts. Pfizer et BioNTech vont demander une autorisation d’utilisation d’urgence de leur vaccin dans les tous prochains jours aux Etats-Unis. Ils estiment que les trois critères nécessaires (efficacité, absence de risque pour la santé et capacité de produire à grande échelle) seront remplis avant la fin du mois de novembre.
Les deux compagnies pharmaceutiques assurent pouvoir fournir jusqu’à 50 millions de doses de vaccins dans le monde avant la fin de l’année et jusqu’à 1,3 milliard de doses en 2021. Les professionnels de santé exerçant dans les hôpitaux pourraient être les premiers à bénéficier de la vaccination, avant la fin de cette année.
