L’Afrique du Sud rouvre ses frontières le 1er octobre mais avec des restrictions

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Les autorités sud-africaines annoncent la mise en place d’un système basé sur le risque pour sélectionner les pays qui seront autorisés à se rendre en Afrique du Sud et ceux où les citoyens sud-africains pourront voyager.

L’Afrique du Sud ouvrira ses frontières internationales le 1er octobre, sous réserve d’une réglementation stricte. À cette date, tous les voyageurs en provenance du continent africain et de pays hors du continent africain présentant un faible taux d’infection et de transmission de Covid-19, seront autorisés à entrer dans le pays.

Le ministre des transports a indiqué que le gouvernement envisagera de placer des pays ou des régions entières sur la liste des pays à haut risque tout en précisant que le gouvernement adoptera également une « approche différenciée » et établira sa liste pays par pays, en fonction de la situation actuelle en matière de coronavirus. Cela signifie notamment que l’ensemble de l’Europe ne sera pas considéré comme une seule région.

La liste des pays autorisés devrait être publiée dans le courant de cette semaine mais les voyages vers la République d’Afrique du Sud resteront interdits aux voyageurs en provenance de pays à haut risque (pays présentant des taux élevés d’infection et de transmission de Covid-19).

On sait déjà que les 35 frontières terrestres qui sont actuellement fermées, le resteront et les 18 frontières terrestres qui fonctionnaient sur une base partielle seront pleinement opérationnelles. Les voyages aériens internationaux seront limités aux aéroports suivants :
aéroport international Tambo à Johannesburg, aéroport international de King Shaka à Durban et l’aéroport international du Cap.

Les voyages internationaux en provenance de pays à haut risque resteront interdits, sauf pour les voyages d’affaires, qui pourront être autorisés avec l’approbation du membre du cabinet des affaires intérieures. Chaque voyageur doit fournir un test COVID-19 négatif qui a été obtenu au plus tard 72 heures avant la date du voyage. Si le voyageur n’est pas en mesure de produire un test COVID-19 négatif, il sera tenu de se mettre en quarantaine à ses propres frais.