Manor : la part voyage d’affaires ne cesse d’augmenter dans le GIE

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Manor a accueilli ce mardi 21 mars 82 exposants et 310 collaborateurs aux Salons Hoche (Paris 8eme) pour son workshop Manor Travel Partners 2017. Cet événement a été l'occasion pour le GIE - porté par le business travel - de faire le point sur son activité et ses projets.

Le GIE Manor compte actuellement 75 adhérents et 315 points de vente. "Nous ne prenons pas plus de 4 ou 5 adhérents supplémentaires par an. Structurellement, nous ne voudrions pas trop grossir, nous sommes bien ainsi", explique Jean Korcia, Président du GIE Manor.

Le GIE a enregistré en 2016 un volume d'affaires de 1,35 milliard d'euros "Et cette année, nous devrions atteindre 1,4 milliard. Le début d'année est parti très fort". Manor qui avait communiqué - la semaine dernière - sur les très bonnes performances 2016 de son activité transport, affiche un BSP en hausse pour janvier et février de 15%, tiré par le corporate.

"Les agences Manor sont parvenues à trouver de nouveaux marchés aussi bien sur le public que le privé", ajoute Francis Gallo, vice-président de Manor et président de la Commission transport. "La part business de Manor ne cesse de grandir, elle représente maintenant près de 70%", précise Jean Korcia.

Pour répondre aux besoins des entreprises, le réseau développe son offre de carte logée. Déjà partenaire d'AirPlus et American Express, il finalise actuellement un accord avec BNP. Les modes de paiement sont au cœur des préoccupations du réseau. En effet, il a également entamé des discussions avec plusieurs acteurs du secteur pour développer l'offre de cartes virtuelles.

Un contrat avec Lufthansa
En 2015, Manor était fortement agacé par la surtaxe Lufthansa, au point de ne pas renouveler son contrat avec la compagnie allemande pour 2016. Mais un an plus tard, les dirigeants ont repris leur relation avec le transporteur. "Nous avons resigné un contrat pour l'année 2017", explique Francis Gallo. "Ce groupe est important pour nos adhérents. En plus, sur l'Atlantique, les compagnies ont mis en place des joint-ventures. Ne pas signer avec Lufthansa nous empêchait de signer sur avec Air Canada par exemple. Face aux ventes et à ces imbrications, nous devions revenir à un contrat", conclut-il.