Travel Risk Management : trop peu d’entreprises disposent d’un programme solide

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La société de logiciel spécialisée dans la sécurité, Everbridge, publie une étude sur la gestion des risques liés aux voyages d’affaires. Selon elle, seules 24% des entreprises disposent d’un programme solide. 

Menée auprès de plus de 200 dirigeants à travers le monde, l’étude révèle que la grande majorité des sociétés ne respectent pas la norme ISO 31030 relative à la gestion des risques liés aux voyages d’affaires. Seules 24% d’entre elles disposeraient d’un programme solide en matière de travel risk management ce qui exposerait davantage les collaborateurs à de potentiels problèmes. Du côté des salariés, ils sont 21% à estimer que leur entreprise a mis en place des mesures de sécurité appropriées lors des déplacements professionnels. « La bonne nouvelle, c’est que la norme ISO 31030 a précisé les modalités sur la façon de procéder. Mais d’importantes améliorations sont encore nécessaires pour concilier devoir de diligence et gestion des risques liés aux voyages. Même les plus grandes entreprises doivent repenser en permanence leurs programmes et politiques de TRM, les risques évoluant constamment », déclare Tracy Reinhold, Chief Security Officer chez Everbridge pour compléter le rapport.

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En parallèle, 36% des sondés considèrent que leurs politiques de travel risk management sont alignées sur les autres politiques de l’entreprise et 19% seulement jugent que les politiques et procédures ont été efficacement communiquées et comprises en interne. «Alors que les risques associés à la pandémie mondiale ont monopolisé l’attention des professionnels du voyage au cours des trois dernières années, les événements météorologiques violents et les troubles civils sont désormais les plus grandes menaces qui pèsent sur les voyages d’affaires », ajoute Tracy Reinhold. Selon lui, la reprise du voyage d’affaires représente le moment idéal pour reconsidérer et mettre à jour les programmes. Pour 81% des personnes interrogées, leur entreprise devrait en effet améliorer la manière dont la gestion des risques est évaluée et contrôlée.