L’industrie aéronautique ne cesse d’innover et nous donne peu à peu une vision de ce à quoi ressemblera le transport aérien. Avion électrique, hypersonique, à hydrogène ou aéronefs à décollage et atterrissage verticaux (VTOL)…Certains appareils transporteront leurs premiers passagers dès l’année prochaine.
L’industrie aéronautique accélère sa transformation et les projets se multiplient. Que cela soit pour des raisons écologiques, économiques ou de temps de trajet, industriels, entreprises innovantes et compagnies aériennes travaillent main dans la main pour bâtir le transport aérien de demain. Chez Airbus, un réacteur alimenté à l’hydrogène sera testé dès 2026 . En association avec CFM International, une coentreprise franco-américaine entre Safran Aircraft Engines et General Electric, le constructeur souhaite réussir à développer un nouveau système permettant de limiter l’utilisation de kérosène sur des gros porteurs, dont l’A380.
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En Suisse, une startup développe également un avion hypersonique à hydrogène. Baptisée Destinus, elle assure que son appareil sera capable de relier Paris à Sydney en 4 heures. Volant à 6 000 km/h en moyenne, l’appareil aura pour spécificité de fonctionner grâce à l’hydrogène liquide, un carburant à très faibles émissions de CO2. L’objectif de la société : participer au développement de la filière hydrogène et la déployer au niveau industriel. Visant une date de commercialisation d’ici 2030, Destinus, proposera une première version capable de transporter jusqu’à 30 passagers. La seconde pourrait ensuite accueillir jusqu’à 120 passagers à bord.
En parallèle, l’espace aérien devrait bientôt accueillir de nouveaux arrivants : les VTOL. Ces engins à décollage et atterrissage verticaux permettront de transporter des passagers sur de courts trajets, notamment en zone urbaine. Chez ADP, Augustin de Romanet a officialisé l’arrivée de ces taxis volants pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Opéré par Volocopter, dans un premier temps, un trajet devrait coûter environ 110 euros. Durant la quinzaine olympique, «quelques milliers de billets» seront vendus pour des trajets assurant les liaisons Issy-les-Moulineaux/Saint Cyr l’École, Roissy/Le Bourget ainsi qu’entre Le Bourget et une barge amarrée au bord de la seine sur le quai d’Austerlitz.
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Après les JO, ces appareils devraient principalement servir à transporter des voyageurs d’affaires. Plusieurs entreprises souhaitent également faire voler leurs appareils au plus vite, comme l’eVTOL d’Archer, ATEA ou bien encore Wisk Aero.