Interrogé ce matin sur France Inter, le PDG d’ADP, Augustin de Romanet est revenu sur la tension qui pèse sur les aéroports depuis l’ouverture des hostilités entre Israël et le Hamas.
Oui, certains des aéroports parisiens ont bien, eux aussi, fait l’objet d’alertes à la bombe ces derniers jours, a déclaré ce jeudi matin au micro de France Inter, Augustin de Romanet. Mais sans que ça donne lieu a évacuation.
Ce dont se félicite le patron d’ADP car “un aéroport, c’est une ville de 250.000 habitants” et vider Roissy, une tâche “prométhéenne”. En outre, une telle opération dans un tel hub “aurait perturbé tout le trafic européen”.
A l’adresse des mauvais plaisantins, Augustin de Romanet précise que la police a les moyens de jauger de façon sûre la crédibilité des menaces et, surtout, l’équipement technique qui permet de les débusquer. A l’adresse des voyageurs, il s’est voulu rassurant ; “L’aéroport est l’un des endroits les plus sécurisés de France”, avec ses 5.000 agents dédiés.
Concernant la taxe sur les grands aéroports, voulue par le gouvernement et qui sera prochainement présenté à l'Assemblée nationale, Augustin de Romanet a précisé qu’elle devrait atteindre 100 à 120 M€ par an (pour un bénéfice de 500 M€ pour ADP en 2022). La répercussion sur le prix des billets devrait, selon lui, s’élever à “1,50 € par passager en moyenne”. Il se réserve le droit, en fonction des termes de la loi, de se joindre à la plainte que l'UAF (Union des aéroports français) a menacé de déposer à ce sujet.
