Pourquoi il n’y a pas de Vélib à La Défense

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Métro, RER, Transilien, tramways et bus qui convergent habituellement vers la Défense font souvent oublier cette aberration : il n’y a pas de stations Vélib à La Défense. Par ces temps de grève, le manque devient criant.

Plus vaste quartier d’affaires d’Europe, 180 000 salariés, des sièges sociaux de nombreuses multinationales, un énorme centre-commercial, le CNIT… De quoi justifier mille fois l’implantation de bornes. Mille, c’est aussi, à quelques unités près, le nombre de station Vélib’ à Paris et en petite couronnes et, donc, rien à La Défense.

L’explication est à chercher du côté de l’entité juridique et administrative que revêt le quartier : c’est un établissement public, Paris-La Défense qui, en tant que tel et contrairement à une commune, ne peut être membre su Syndicat mixte Vélib Autoliv (SMVA). Or, pour obtenir une station, une demande doit être déposée par une collectivité membre du SMVA…

Certes mais le quartier se divise bien entre une partie « Puteaux » et une partie « Courbevoie ». On pourrait donc imaginer que ces communes, membres du SMVA, soient porteuses de la demande d’implantation. Certes mais le demandeur peut-il être différent du payeur ? Car, bien sûr, la partie des coûts d’implantation non supportés par le SMVA seraient à la charge de Paris-La Défense. Le flou juridique est total.

L’établissement Paris La Défense est en phase de discussion avec ces villes et, promet-il, Vélib arrivera un jour à La Défense. Quand et où ? Ça reste à définir. En attendant, les personnes travaillant à La Défense peuvent toujours utiliser les vélos et trottinettes en « free-floating, ou bien utiliser les stations Vélib les plus proches :  avenue de l’Arche ou place Charles-de-Gaulle à Courbevoie, ou gare RER de Nanterre-Préfecture.