Voyageurs d’affaires : l’avion oui, la voiture bof…

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C’est vendredi que nos confrères de BFM Business vont révéler les résultats d’une enquête portant sur les préoccupations environnementales soumise aux membres du réseau LinkedIn.

LinkedIn est le réseau qui fédère les professionnels et il est donc intéressant d’avoir leur feedback quant aux préoccupations environnementales. À ce titre, une enquête pilotée par Samuel Chalom est en cours et à ce jour, elle compte déjà plus de 13000 réponses dont le résultat est plus qu’intéressant.

Des préoccupations réelles, mais raisonnées

22% des répondants souhaitent moins prendre la voiture, mais seulement 7% souhaitent moins prendre l’avion. Ce taux est à contre-courant de ce qui se dit haut et fort par plusieurs influenceurs et lobbyistes et prouve que, pour les acteurs économiques, les déplacements professionnels sont une nécessité. Mais ce n’est pas tout, car il y a un deuxième enseignement.

Une intelligence verte

19% des personnes interrogées souhaitent manger moins de viande et 52% souhaitent consommer plus « local ». En clair, les répondants prennent très au sérieux l’impact écologique de leurs actions et comprennent parfaitement les enjeux subis par les différents secteurs de l’économie.

Peut-on en déduire que les efforts réalisés par les constructeurs aéronautiques et les compagnies aériennes françaises pour réduire les émissions de GES (gaz à effet de serre) payent ? On pourrait avoir tendance à répondre par l’affirmative et ce serait normal, car les acteurs de notre pays sont réellement performants en la matière. Transition vers une flotte plus écoresponsable pour Air Caraïbes, French Bee, Air Tahiti Nui, Corsair. Eco-pilotage pour Air France qui utilise les services de la start-up Open Airlines, optimisation de la flotte (entre autres) et engagement sur le résultat malgré une économie chamboulée par les différentes crises.

Bref, il sera intéressant de voir les résultats complets lors de l’émission Inside de Pauline Tattevin et les analyses qui en seront faites. En attendant, ce chiffre ne peut qu’encourager les acteurs du marché des déplacements professionnels à penser sécurisation du voyageur et pilotage de la dépense, car avec 7%, l’écologie que l’on pensait figurer au premier plan n’a peut-être pas une place si primordiale dans les critères de décision de nos voyageurs d’affaires et des dirigeants d’entreprise.