Ils devaient se prononcer sur une seule question : "Pour permettre une issue positive au conflit en cours, êtes-vous favorable à l'accord salarial proposé le 16 avril 2018 ?". Les 46.771 salariés d'Air France sous contrat français, invités à donner leur avis, ont déjoué tous les pronostics, surprenants les syndicats eux-mêmes. Ils ont dit non à 55,44%. Le patron s'en va.
Le résultat fait l'effet d'un coup de tonnerre : avec une participation de 80,33% à cette consultation, le résultat du vote des salariés est « non » à 55,44%.
Cette consultation a été lancée afin de sortir l'entreprise de l'impasse après 13 journées de grèves représentant de lourdes conséquences pour les clients, les salariés et l'entreprise dont les pertes se chiffrent déjà à 300 millions d'euros au minimum. La méthode se retourne contre la Direction, qui se prend le vote dans la figure et devra d'ailleurs affronter une nouvelle grève lundi 7 et mardi 8 mai 2018.
La direction explique que : "En conséquence, le projet d'accord salarial du 16 avril qui proposait 7% d'augmentation de salaires sur 4 ans, dont 2% dès 2018, est retiré." Et le Président tire, comme il s'y était engagé, les conséquences personnelles du résultat de cette consultation. Sans répondre aux questions des journalistes, il a sobrement déclaré dans une conférence de presse : "J'ai ce soir un immense regret, que nous n'ayons pas été capables de recréer les conditions de la croissance". Il convoquera les Conseils d'administration d'Air France-KLM et d'Air France le 9 mai et leur remettra sa démission, "Il leur appartiendra de prendre les mesures appropriées pour assurer la continuité du Groupe et de la compagnie Air France pendant la période de transition", explique le communiqué de la compagnie.
De nombreuses voies s'étaient étonnées de voir Jean-Marc Janaillac mettre son poste dans la balance alors qu'il n'est jamais intervenu directement dans les négociations. Il subit en tous cas un démenti cinglant, dont il assume les conséquences.
Le management d'Air France, sous la direction de son Directeur général, Franck Terner, veillera au fonctionnement quotidien de la compagnie.
Dans la foulée, le SNPNC réclame sur twitter : "La direction d’#airfrance doit prendre acte du choix des salariés et accéder à nos demandes". Le Président du SNPL, Philippe Evain, appelle sur TF la direction à "faire un geste", estimant qu'entre les 2% de la direction et les 5,1% syndical, il y a "moyen de discuter".
Cette consultation a été lancée afin de sortir l'entreprise de l'impasse après 13 journées de grèves représentant de lourdes conséquences pour les clients, les salariés et l'entreprise dont les pertes se chiffrent déjà à 300 millions d'euros au minimum. La méthode se retourne contre la Direction, qui se prend le vote dans la figure et devra d'ailleurs affronter une nouvelle grève lundi 7 et mardi 8 mai 2018.
La direction explique que : "En conséquence, le projet d'accord salarial du 16 avril qui proposait 7% d'augmentation de salaires sur 4 ans, dont 2% dès 2018, est retiré." Et le Président tire, comme il s'y était engagé, les conséquences personnelles du résultat de cette consultation. Sans répondre aux questions des journalistes, il a sobrement déclaré dans une conférence de presse : "J'ai ce soir un immense regret, que nous n'ayons pas été capables de recréer les conditions de la croissance". Il convoquera les Conseils d'administration d'Air France-KLM et d'Air France le 9 mai et leur remettra sa démission, "Il leur appartiendra de prendre les mesures appropriées pour assurer la continuité du Groupe et de la compagnie Air France pendant la période de transition", explique le communiqué de la compagnie.
De nombreuses voies s'étaient étonnées de voir Jean-Marc Janaillac mettre son poste dans la balance alors qu'il n'est jamais intervenu directement dans les négociations. Il subit en tous cas un démenti cinglant, dont il assume les conséquences.
Le management d'Air France, sous la direction de son Directeur général, Franck Terner, veillera au fonctionnement quotidien de la compagnie.
Dans la foulée, le SNPNC réclame sur twitter : "La direction d’#airfrance doit prendre acte du choix des salariés et accéder à nos demandes". Le Président du SNPL, Philippe Evain, appelle sur TF la direction à "faire un geste", estimant qu'entre les 2% de la direction et les 5,1% syndical, il y a "moyen de discuter".