Un directeur part, un groupe de travail est créé : Air France a trouvé une solution au mouvement d’humeur des pilotes, ulcérés d’un courrier de leur hiérarchie mettant leur sérieux en cause.
Le directeur général adjoint de la compagnie, en charge des opérations, quittera son poste le 30 décembre de façon anticipée. Ce n’est pas Gilbert Rovetto qui a signé le courrier qui a mis le feu aux poudres, en accusant les pilotes de ne pas toujours suivre les procédures de sécurité. Peu importe, le fusible a été trouvé. Et pour calmer le jeu, on crée une commission. Un « groupe de nouveaux chefs pilotes », directement rattaché au directeur général Pierre-Henri Gourgeon, et présent au comité exécutif d'Air France. Ce groupe animera un "comité de suivi" de l'audit externe sur la sécurité des vols que la compagnie avait annoncé en septembre à la suite de l'accident du vol AF447, qui avait fait 228 morts entre Rio de Janeiro et Paris. "Cette mission externe passera en revue tous les processus et toutes les opérations internes qui concourent à la sécurité des vols de la compagnie" et "le travail a commencé aujourd'hui de manière constructive", explique Air France.
