Après Uber, AirBnb dans le collimateur de Bercy ?

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Alors qu’Uber subit les foudres de l’administration française avec UberPop, aujourd’hui suspendu, c'est du côté d’AirBnb que les spécialistes de la fiscalité française jetteraient leur regard. Objet de leurs interrogations, les charges non payées par les propriétaires au titre de l'activité locative de courte durée.

A la clé, le statut des propriétaires qui louent leur appartement ou leur chambre. Si la loi impose une déclaration des revenus issus de cette activité, elle demande également aux loueurs de se plier aux règles de sécurité et d’aménagement indispensable pour recevoir du public.

Comme pour les taxis, les hôteliers se font aujourd’hui plus pressants et certains menacent le gouvernement d’actions fortes pour se faire entendre. Enfin, le mandat de représentation locative indirectement géré entre AirBnb et les loueurs intéresse les limiers de Bercy. Plusieurs services épluchent depuis deux mois les offres publiées par AirBnb pour déceler les activités qui tiennent de l'occasionnel ou du professionnel.
 

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