Tous les participants sont unanimes : la convention 2018 de la GBTA à San Diego restera dans les annales. Au-delà de l'aspect commercial de la manifestation, la volonté de repenser le business model du voyage d'affaires aux USA est un pas que veulent désormais franchir les acheteurs. Une grande majorité pense aujourd'hui que les habitudes sont dépassées et que les achats de voyage méritent mieux que le reporting fourni en interne ou par les agences.
Preuve du changement, même les TMC présentes à San Diego affirment qu'il est temps de changer le regard de la relation acheteur/fournisseur. Mais si la volonté est clairement annoncée de modifier et de moderniser les usages, le quotidien souffre d'un manque d'imagination lié aux outils en place, qu'il est difficile de modifier en quelques semaines.
Il faut préciser que l'euphorie était de mise. En annonçant une croissance de 7,1% des dépenses aux USA, GBTA pêche sans doute par optimisme mais qu'importe, le marché reprend des couleurs et les prix de journée d'un déplacement professionnel dans les 50 premières villes fréquentées par les voyageurs d'affaires dans le monde restent sensiblement en baisse : - 1,08% en 2017. Une équation qui donne des ailes aux travel managers.
Mais pour dépenser encore faut-il connaître avec précision (et ventilation) le montant déjà investi. C'est là que le bât blesse. A San Diego, des pans entiers de la gestion des voyages d'affaires sont remis en cause comme le reporting, jugé "fantaisiste" par les acheteurs des entreprises de plus de 500 voyageurs ou l'absence de transparence sur la tarification globale des services par les grandes agences mondiales. Des reportings erronés ou tronqués, des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité annoncée.... Bref, il va falloir repenser la mesure avec des outils affinés et précis. Une demande forte que formulent acheteurs et travel managers.
Au-delà, les outils semblent de plus en plus remis en cause en raison de la faiblesse des évolutions réelles face aux annonces tonitruantes des développeurs. Enfin, le besoin d'autonomie manifesté par les millénials n'est pas encore pris en compte par bon nombre de systèmes (mais aussi d'entreprises).
Autre constat intéressant, les outils de visio et vidéo conférence reviennent sur le tapis. Ils éviteraient, selon les experts, entre 20 et 30% de déplacements jugés ensuite inutiles, déplacements souvent réalisés au sein même des usines et bureaux à l'étranger ou délocalisés aux USA. La montée des solutions économiques donne le ton de cet engouement. Le marché devrait croitre de 9% en 2018 pour atteindre 6 % des entreprises américaines en 2020.
Dernière petite révolution, la gestion quotidienne de la sécurité des voyageurs. Si le sujet est jugé "anxiogène" par les acheteurs américains, il n'empêche qu'au quotidien, il est devenu un enjeu économique de taille au point de peser entre 1 et 3% du montant global d'un déplacement professionnel. Des chiffres difficiles à vérifier mais qui démontrent bien le souci constant des TM face aux enjeux sécuritaires.
Il faut préciser que l'euphorie était de mise. En annonçant une croissance de 7,1% des dépenses aux USA, GBTA pêche sans doute par optimisme mais qu'importe, le marché reprend des couleurs et les prix de journée d'un déplacement professionnel dans les 50 premières villes fréquentées par les voyageurs d'affaires dans le monde restent sensiblement en baisse : - 1,08% en 2017. Une équation qui donne des ailes aux travel managers.
Mais pour dépenser encore faut-il connaître avec précision (et ventilation) le montant déjà investi. C'est là que le bât blesse. A San Diego, des pans entiers de la gestion des voyages d'affaires sont remis en cause comme le reporting, jugé "fantaisiste" par les acheteurs des entreprises de plus de 500 voyageurs ou l'absence de transparence sur la tarification globale des services par les grandes agences mondiales. Des reportings erronés ou tronqués, des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité annoncée.... Bref, il va falloir repenser la mesure avec des outils affinés et précis. Une demande forte que formulent acheteurs et travel managers.
Au-delà, les outils semblent de plus en plus remis en cause en raison de la faiblesse des évolutions réelles face aux annonces tonitruantes des développeurs. Enfin, le besoin d'autonomie manifesté par les millénials n'est pas encore pris en compte par bon nombre de systèmes (mais aussi d'entreprises).
Autre constat intéressant, les outils de visio et vidéo conférence reviennent sur le tapis. Ils éviteraient, selon les experts, entre 20 et 30% de déplacements jugés ensuite inutiles, déplacements souvent réalisés au sein même des usines et bureaux à l'étranger ou délocalisés aux USA. La montée des solutions économiques donne le ton de cet engouement. Le marché devrait croitre de 9% en 2018 pour atteindre 6 % des entreprises américaines en 2020.
Dernière petite révolution, la gestion quotidienne de la sécurité des voyageurs. Si le sujet est jugé "anxiogène" par les acheteurs américains, il n'empêche qu'au quotidien, il est devenu un enjeu économique de taille au point de peser entre 1 et 3% du montant global d'un déplacement professionnel. Des chiffres difficiles à vérifier mais qui démontrent bien le souci constant des TM face aux enjeux sécuritaires.