Equipées de caméras photographiques et vidéo sur leur toit, les voitures aménagées par Google pour son service Street View et Latitude ne se limitaient pas à collecter des images. En se connectant à des réseaux wifi ouverts, elles collectaient des données privés de particuliers.
Certains experts numériques soupçonnent Google de travailler ainsi à la création d'un annuaire mondial du wifi gratuit. Sensibilisé sur le sujet, la CNIL a fait d'étonnantes découvertes dans les données ainsi récupérées : codes d'accès à des services financiers, images pornographiques, dossiers médicaux... De quoi énerver les sages qui imposent 100 000 € d'amendes à la filiale française. Google se dit "désolé" et plaide la bonne foi "Personne n'avait remarqué la capture de ces données privées".
Conséquences indirectes de cette affaire, certains députés européens demandent l'interdiction pure et simple de la cartographie photographique menée par Google. Une décision qui serait ennuyeuse pour les voyageurs d'affaires, habitués à utiliser le système pour se repérer dans une ville avant leurs déplacements professionnels
Conséquences indirectes de cette affaire, certains députés européens demandent l'interdiction pure et simple de la cartographie photographique menée par Google. Une décision qui serait ennuyeuse pour les voyageurs d'affaires, habitués à utiliser le système pour se repérer dans une ville avant leurs déplacements professionnels
