L’affaire de la chemise d’Air France revient au tribunal

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La réponse du berger à la bergère: après avoir trainé les salariés devant les tribunaux pour l’affaire dite de "la chemise arrachée", la compagnie Air France comparait à son tour, avec 2 sociétés de sécurité (et 6 de leurs agents). La CGT les accuse d’ "immixtion dans un conflit social" pour être intervenu au moment […]

La réponse du berger à la bergère: après avoir trainé les salariés devant les tribunaux pour l'affaire dite de "la chemise arrachée", la compagnie Air France comparait à son tour, avec 2 sociétés de sécurité (et 6 de leurs agents). La CGT les accuse d' "immixtion dans un conflit social" pour être intervenu au moment où les salariés avaient forcé la porte du Comité Central d'Entreprise.
Dans un communiqué, la compagnie affirme que les vigiles avaient pour mission d'assurer "la protection rapprochée" des dirigeants, au vu de "l'ambiance tendue" et elle estime que "ce n'est pas la société de sécurité qui s'est immiscée dans le conflit, mais la manifestation qui est entrée par effraction dans le siège d'Air France".
Me Lilia Mhissen, qui représente pour sa part la CGT et deux ex-salariés, a déclaré à l'AFP que les entreprises avaient clairement "pour mission d'empêcher le rassemblement" sur le parvis et de bloquer les accès au siège. Et ce faisant, l'avocate estime qu'Air France a "porté atteinte au droit de grève".
L'affaire passe à 10h15 ce vendredi devant le Tribunal de Bobigny.