La FNAUT dénonce la nouvelle politique ferroviaire de la SNCF

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La Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) dénonce une régression de l'offre ferroviaire pour 2019. Plusieurs dessertes, notamment en région, seront ralenties voire supprimées.

A travers un communiqué publié mardi, le syndicat accuse la SNCF d’accélérer "la concentration de l'offre TGV au détriment de la desserte des territoires".

Si le groupe français s'est fixé comme objectif de franchir la barre des 125 millions de passagers par an d'ici à 5 ans, cette augmentation de trafic ne concernera pas tous le réseaux. En réponse aux accusations dont elle fait l'objet, la SNCF invoque l'impact des travaux prévus en 2019 et assume d'affecter "l'offre où la demande est la plus forte".


Plusieurs axes seront donc concernés par une baisse de fréquence des dessertes de certaines villes tels que : Paris-Chambéry/Annecy, des liaisons province-province, Metz-Nancy ou bien encore Strasbourg-Lyon-Marseille. A titre d'exemple, le premier TGV Strasbourg-Lyon arrive désormais à destination à 12h56 au lieu de 10h02.

La FNAUT demande donc «d’imposer immédiatement à SNCF Mobilités le maintien de la relation TGV Strasbourg – Marseille par le Revermont et une meilleure répartition des circulations dans la journée , de retravailler les propositions faites pour maintenir des dessertes TGV de qualité entre la Lorraine et la Méditerranée». Les usagers dénoncent également les choix des lignes sacrifiées, la priorité portant sur les liaisons directes entre Paris et les métropoles régionales.