L’édito de Gobert : Cherchez l’erreur !

329

C’est fait, nouveau ministre en Premier, nouveaux (ou anciens) ministres, ça va, ça vient, sur un « nouveau chemin ». Pas de ministre du tourisme, peu de perspectives en ce qui concerne le voyage d’affaires, mais…

Les aéroplanes vont continuer à voler, c’est sûr. Où ? Pas trop en France, parce que c’est écologiquement incorrect. D’autant que, pour les déplacements professionnels, la crise l’a montré, on peut très bien réunionner, négocier même par vidéo-conférence.

Dorénavant d’ailleurs, on dira « réunion présentielle » ou réunion « virtuelle » tel jour ! Pour le déjeuner ‘business », chacun est prié d’apporter son manger, comme on le voyait parfois dans les petits bistrots de la campagne française…

Pour la signature des contrats, il restera encore le « présentiel » … et encore. La signature électronique, c’est pas fait pour les chiens.

Quant aux Congrès, Conventions et autres réunions « à grand rassemblement », va encore falloir attendre un peu !

Toutefois il reste bien certain que les aéroplanes, les compagnies aériennes vont devoir s’adapter. Et pour ça, du moins en France, dans ce remaniement qui ressemble davantage à un ravalement de façade, Air France fait figure de particulièrement débrouillarde.

Restriction drastique, au nom du « écologiquement correct » des liaisons intra-hexagonale et mort annoncée de Hop (hop hourra), la filiale domestique d’Air France. Comme de toutes façons, c’était une erreur au départ, ce n’est finalement pas si grave. Sauf que, d’une part, Air France entend bien supprimer un gros milliers d’emplois, mais cependant va quand même « investir » quelque 230 millions dans la compagnie filiale.

Cherchons ensemble l’erreur.

J’ai bien une idée, mais je laisse à votre sagacité bien connue le soin d’apporter la réponse.

A moins que le Ministre délégué » auprès du Premier Ministre Castex, Jean-Baptiste Djebbari, chargé des transports, ne vienne lui-même apporter une solution. Parce que, lui, il aura réussi ce tour de force à passer de Secrétaire d’Etat » à Ministre, tout en étant resté d’une discrétion exemplaire durant la crise sanitaire de ces derniers mois.

On ne l’aura pas trop entendu tandis que nos compagnies aériennes françaises étaient (et sont encore) dans la grosse difficulté. On ne l’aura pas entendu non plus face aux exigences de IATA.

Mais il est devenu Ministre. C’est beau, c’est grand, c’est le nouveau chemin.

Quant au tourisme, pour lequel un ministère à part entière devrait enfin être dévolu, rien. Que tchi ! Lemoyne avait pourtant fait le boulot. Trop sans doute, il aurait du prendre exemple sur son homologue !