Grèves : Transports et pénuries de carburants, à quoi s’attendre le 7 mars ?

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Plusieurs syndicats ont réaffirmé leur volonté de mettre le pays « à l’arrêt » le mardi 7 mars afin d’obtenir le retrait du projet de réforme des retraites. Les transports devraient être particulièrement touchés. 

Alors que le mouvement semblait progressivement s’essouffler ou marquait une courte pause, l’intersyndicale promet de faire de cette date la plus importante journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites. Les syndicats menacent le gouvernement de mettre la France « à l’arrêt » et les secteurs qui connaîtront des perturbations sont déjà connus. Parmi eux, celui des transports avec une mobilisation qui s’annonce massive au sein de la SNCF et RATP. Si aucune prévision de trafic n’a pour le moment été communiquée, les syndicats appellent à l’unité. Clément Beaune a déjà prévenu : « Le 7 mars, ce sera dur. Il  a encore des discussions aujourd’hui, on va essayer d’éviter que ce soit dur et long ». Long, car c’est bien sur la reconductibilité du mouvement que tout, ou du moins beaucoup, va se jouer. L’intersyndicale s’était déclarée favorable à un mouvement reconductible par 24h à compter de cette date mais rien n’a encore été décidé. 

Et si les automobilistes espéraient être épargnés par le mouvement, c’est loupé. La fédération CGT de la chimie, qui comprend entre autres les raffineries, appelle à une grève reconductible à partir du lundi 6 mars au soir. « Le raffinage est inclus dedans, l’industrie pétrochimique, les industries pharmaceutiques, le caoutchouc, la plasturgie », a déclaré Éric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe TotalEnergies. Si le mouvement venait à perdurer, il pourrait donc entrainer l’arrêt de certaines raffineries et donc perturber l’approvisionnement en carburants.