Ile-de-France : les trains de banlieue ouverts à la concurrence dès 2023

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Les trains de banlieue franciliens seront ouverts à la concurrence à partir de 2023, c’est Valérie Pécresse, la présidente de la région qui l’annonce, ce mercredi, dans le journal Le Parisien.

La présidente de la région souhaite « accélérer la mise en concurrence des transports sur toute l’Ile-de-France », précisant que pour les trains de banlieue ce sera « dès 2023 et avant 2030 pour les métros et RER. » Valérie Pécresse ajoute que « la loi LOM (loi d’orientation des mobilités) a repoussé à 2039 l’ouverture à la concurrence des lignes de la RATP et à 2033 celles de RER. C’est trop tardif. »

A propos des trains de banlieue, il semble que la présidente d’île-de-France Mobilités a déjà son idée. « J’ai clairement en tête les lignes R (Gare de Lyon-Montargis/Montereau) et J (Saint-Lazare-Gisors/Vernon), où on a besoin d’amélioration de services. Enfin pour les métros et RER, je souhaite avancer le processus de 10 ans. L’objectif, c’est que tout le réseau puisse être ouvert à la concurrence à l’horizon 2030. »

La raison de ce coup d’accélérateur voulu par la région trouve son origine, pour partie, dans la grève contre la réforme des retraites qui affecte les transports en commun franciliens depuis le 5 décembre. « Dans toutes les métropoles de province ouvertes à la concurrence, la grève n’a pas eu d’impact », souligne Valérie Pécresse. La présidente précise également qu’un « monopole public peut se permettre de ne pas faire le service minimum ni la qualité de service demandée car il sait que le client ne pourra pas aller chercher le service ailleurs et que l’actionnaire Etat renflouera de toute façon les caisses. »