Depuis plusieurs semaines, de nombreux voyageurs connaissent des difficultés dans les transports en commun franciliens. Temps d’attente à rallonge, rames bondées, suppression des trains…Des perturbations qui s’expliquent en partie par une grève des ouvriers RATP en charge de la maintenance depuis plus d’un mois.
Mais que se passe-t-il dans les transports en commun à Paris et en Ile-de-France ? De nombreux voyageurs ont fait savoir leur mécontentement suite à des perturbations devenues quotidiennes depuis plusieurs semaines. Et pourtant, mise à part la journée de mobilisation du 10 novembre et la pénurie de conducteurs, la RATP ne donnait pas plus d’explications sur la cause de ces dysfonctionnements. Il semblerait que la cause principale soit due à une grève perlée des agents de maintenance de la RATP qui a débuté le…18 octobre dernier. Cette grève de longue durée affecte les trains du métro et du RER, créant des perturbations sur tout le réseau, notamment sur le RER A, B et plusieurs lignes de métro. La ligne 14, pourtant entièrement automatisée, enchaîne par exemple les problèmes. Alors que la RATP assure qu’elle s’est « organisée pour que l’activité de maintenance continue avec du personnel travaillant, formé et habilité« , il semblerait que la file des trains en attente de maintenance s’allonge.
> A lire aussi : RATP : vers un retour à la régularité des métros en 2023
L’intersyndicale des agents de maintenance demande une hausse des salaires de 300 euros et une amélioration de leurs conditions de travail. En détail, 4 ateliers sur 5 des RER A et B et 7 ateliers sur 20 du métro sont en grève. La RATP assure que le dialogue social est en cours mais d’autres ateliers pourraient s’ajouter au mouvement cette semaine, entrainant de plus en plus de perturbations…Aucune date sur la fin de ce mouvement n’a pour le moment été communiquée.
> A lire aussi : L’augmentation du Pass Navigo est-elle inévitable en 2023 ?
En parallèle, Valérie Pécresse, Présidente de IDF Mobilités, espère pouvoir contenir la hausse du Pass Navigo à 80 euros en 2023, contre 75,20 euros actuellement, « si le gouvernement légifère pour augmenter le versement mobilité des entreprises franciliennes qui doivent accepter leur part d’effort », a-t-elle déclaré ce mardi. Elle ajoute que le Pass Navigo « augmentera nécessairement en l’état l’an prochain ».