KLM lance un projet pilote transatlantique avec le DTC (Digital Travel Credential), un titre de voyage numérique conçu pour améliorer la fluidité et l’expérience voyageur au passage des frontières.
Mené jusqu’au 31 mars prochain, ce projet pilote est mené en association avec le ministère de la Justice et de la Sécurité, le ministère de l’Intérieur, l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, KLM et IDEMIA, fournisseur de technologie. Concrètement, les passagers de certains vols transatlantiques au départ du Canada et à destination d’Amsterdam, pourront demander à tester le DTC. Ils peuvent ensuite télécharger les informations de leur passeport chez eux via une application et y associer une photo de leur visage. A Schiphol, un portique frontalier spécial DTC leur permet de passer les frontières si aucune irrégularité ne ressort lors du contrôle.
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Selon KLM, ce système est une des réponses proposées face à l’augmentation du trafic dans les aéroports, de plus en plus fréquentés. « En tant que compagnie aérienne, KLM est responsable du contrôle des passeports ainsi que de l’enregistrement et de l’embarquement. La numérisation offre la possibilité de rendre ces contrôles plus rapides et plus efficaces pour nos clients », a déclaré Barry ter Voert, Chief Experience Officer (CXO) et EVP Business Development chez KLM. En détail, le DTC est composé de deux parties : un composant virtuel où sont stockées les données du voyageur et un composant physique doté de capacités cryptographiques et de communication, tel qu’un passeport électronique, un smartphone ou une montre connectée. Dans le cadre de ce projet, il s’agit d’un DTC de Type 1, soit un titre de voyage numérique généré par l’utilisateur directement sur son smartphone ou à partir d’un kiosque en libre-service en lisant la puce du passeport. Le passeport est alors considéré comme le composant physique.