Quels sont les pays et compagnies aériennes qui desservent encore la Russie ?

772

Presque coupée du monde suite à l’invasion russe en Ukraine, quelques compagnies aériennes continuent de desservir la destination. Alors qui sont les transporteurs qui permettent de prendre encore un vol direct vers Moscou ou Saint-Pétersbourg ? On fait le point. 

De très nombreux pays ont totalement coupé toute liaison avec la Russie depuis le début du conflit avec l’Ukraine. Désormais, la majorité des compagnies aériennes ont pour obligation de ne plus survoler le territoire et adaptent leurs trajets, notamment sur les routes vers l’Asie. Pour rappel, l’Europe, elle, a annoncé la fermeture de son espace aérien le 27 février dernier, soit il y a déjà un mois. Plus récemment, la dernière liaison ferroviaire qui reliait la Russie à l’Europe a également été stoppée. Une première depuis la guerre froide, où durant cette période un train de nuit continuait tout de même de circuler entre Helsinki et Saint-Pétersbourg.

> A lire aussi : L’Europe ferme son espace aérien à la Russie

Mais la Russie n’est pas encore totalement coupée du monde et certains pays et compagnies ont décidé de maintenir les liaisons aériennes directes. C’est notamment le cas de l’Asie, continent avec lequel la Russie entretient un régime de circulation sans visa. Il est donc possible de prendre un vol direct pour Moscou depuis la Thaïlande, la Chine l’Inde ou bien encore le Vietnam avec les compagnies Emirates et Qatar Airways.

Dans la région du Moyen-Orient, le pays maintient ses liaisons habituelles avec les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Israël ou bien encore l’Egypte. A ce jour, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont également maintenu plusieurs liaisons directes, tout comme la Serbie, qui fait figure d’exception en Europe à bord des appareils de Turkish Airlines, Belavia ou UTair. En Amérique du Sud, après avoir affiché leur soutien au régime du Kremlin, le Venezuela et la République-Dominicaine continuent également de proposer des vols vers la Russie. 

> A lire aussi : Guerre en Ukraine – Comment Finnair s’en sort sans le ciel russe