Qu’est-ce que le revenu minimum des chauffeurs de VTC va changer pour les voyageurs d’affaires ?

190

Le premier accord sur un revenu minimum pour les chauffeurs de VTC vient d’être officiellement signé par les organisations syndicales et les plateformes. Fixé à 7,65 euros, ce tarif plancher sera appliqué dès le 1er février et voici ce que cela change pour les utilisateurs.

Les plateformes et les chauffeurs VTC signent un accord historique afin d’instaurer un revenu minimum par course. Fixé à 7,65 euros, sa mise en place est prévu pour le 1er février. Il s’agit du premier tarif minimum pour les VTC depuis la création de l’Autorité de régulation des plateformes d’emploi (Arpe). Les signataires de l’accord – l’Association VTC de France (AVF), la Fédération nationale des autoentrepreneurs et microentrepreneurs (FNAE), la CFTC et l’Unsa – ont salué un accord « inédit en France » qui va permettre « une augmentation de plus de 27% par rapport au plus bas revenu minimum net actuel ». 

> A lire aussi : FreeNow (D. Tsygalnitzky) : « Près d’une course de VTC sur deux se fait en véhicule électrique ou hybride »

Pour les voyageurs, qu’est ce que cela va changer ? Chez Uber par exemple, le montant minimal de la course va ainsi passer de 8 à 10,20 euros, commissions comprises. Les voyageurs devront ainsi payer un montant minimum par course, y compris pour les plus courtes d’entre elles qui, comme le précisent les syndicats, étaient de toute façon souvent refusées par les chauffeurs pour cause de rémunération insuffisante. « Cette revalorisation tarifaire va principalement avoir un impact sur les courses de moins de 3 km. Par ailleurs, elle pourrait avoir comme effet positif de trouver plus rapidement un chauffeur disponible en améliorant le temps d’attente d’environ une minute », a déclaré la société à travers un communiqué. 

Le géant américain nous confirme que cet accord concernera toutes les plateformes de VTC en France. « Le dialogue social permet de répondre à deux demandes fondamentales des chauffeurs VTC : avoir la liberté et la flexibilité de générer des revenus à leur rythme tout en bénéficiant de plus de droits et protections. Nous étions déterminés à ce que ce premier cycle de discussions aboutisse à des améliorations concrètes de leurs conditions d’activité », a déclaré Laureline Serieys, General Manager chez Uber France. « Nous saluons les efforts de tous – applications comme représentants des chauffeurs – qui ont permis d’ancrer un seuil minimum pour l’ensemble du secteur ».