2022, une année noire pour la ponctualité dans les transports

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Selon le bilan de l’Autorité de la qualité de service dans les transports, il y a eu davantage de retards de trains et d’avions en France en 2022. En cause : des mouvements sociaux et un retour rapide des voyageurs post Covid. 

L’année 2022 a été marquée par le retour en masse des voyageurs post-Covid et a également été l’une des pires de la dernière décennie pour la ponctualité des TGV, des Intercités et des avions en France. L’Autorité de la qualité de service dans les transports a publié un rapport qui détaille l’importance des retards (de 5 à 15 minutes selon les lignes ferroviaires, 15 minutes pour les avions) ainsi que les taux de vols ou de trains annulés tardivement (moins de trois jours avant).

Selon ce dernier, les trains Intercités ont connu le taux de retard le plus important du secteur ferroviaire, à hauteur de 16,7 %, contre 14,1 % en 2021. Du côté des TGV, si les retards avaient baissé entre 2019 et 2021, ils se sont à nouveau dégradés en 2022 avec un taux de retard de 14,3%, contre 11,3% en 2021. En Ile-de-France, malgré une légère hausse des taux de retard des RER et Transiliens en 2022 (9 % contre 8 % en 2021), enregistre, elle, une meilleure ponctualité que dans les années 2010. Seul le RER B déroge à ce constat. Enfin, les TER n’ont connu « que » 8 % de retard l’an dernier, en légère hausse tout de même par rapport à 2021 (7,1 %).

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Dans l’aérien, les vols intérieurs ont enregistré à la fois la plus forte hausse et la plus grande proportion de retards l’an dernier, avec un taux de 19,4 %, supérieur de 8,5 points à celui de 2021. Plusieurs causes sont avancées pour expliquer ces contreperformances, dont le manque de personnel et les mouvements sociaux. Les compagnies n’étaient également « pas prêtes » à revoir autant de passagers.