Le baromètre In Extenso – Deloitte du mois de novembre a été publié le 9 janvier 2015. Il révèle que l’activité hôtelière a sensiblement reculé dans toutes les gammes et quasiment sur tous les territoires français en novembre. La catégorie Grand Luxe est la plus en repli, plombée par un contexte international difficile.
Novembre est traditionnellement un mois peu dynamique pour l’hôtellerie. Celui de 2014 n'a pas dérogé à la règle. «La conjoncture économique morose et un contexte difficile à l’international ont accentué cette faiblesse traditionnelle. Après les mois de Septembre et d’Octobre qui avaient montré quelques signes positifs, le fléchissement de Novembre fait taire les espoirs. Plus inquiétant, Paris, véritable locomotive pour le marché hôtelier français depuis le début de l’année, marque le pas», explique le Baromètre.
Le luxe souffre à Paris
La capitale a enregistré un vrai recul de son activité hôtelière en novembre. Les baisses de chiffres d’affaires hébergement sont limitées, essentiellement autour de 4 %. «Toutefois, elles sont tellement inhabituelles que l’on ne peut que s’inquiéter de voir ce moteur de l’hôtellerie française caler». Cette baisse porte aussi bien sur l’occupation que sur le prix moyen et a été particulièrement forte pour l’hôtellerie de luxe. En effet, le taux d'occupation des établissements grand luxe a chuté de 11,5 % et le TO moyen Haut de gamme & Gd luxe de -3,3 %. Le RMC de la catégorie Haut de gamme & Gd luxe est de 236 €, soit une chute de -1,1 % par rapport à l'année dernière. «Il est vrai que le ralentissement de la croissance économique sur un certain nombre de pays émetteurs comme le Brésil, la Chine ou les pays émergents ont pesé sur la destination parisienne, tout comme la crise économique en Russie. Enfin, selon plusieurs professionnels, le braquage de la Boutique Cartier sur les Champs Elysées et la prise d’otage qui s’en est suivie n’ont pas assuré la meilleure publicité qui soit à la destination parisienne. Dans cette perspective, les évènements tragiques actuels pourraient impacter la destination parisienne», explique le rapport.
Fréquentation en baisse aussi en province
La province n’échappe pas à la morosité ambiante avec une fréquentation qui reste basse, voire diminue encore. La majeure partie des gammes et des territoires doivent faire face à la dégradation de l’occupation des hôtels et à des prix moyens en recul. Ainsi beaucoup d’établissements saisonniers ont anticipé leur fermeture et n’ont pas attendu la fin du mois. Sur le littoral, le phénomène est particulièrement sensible. «En Province plus encore qu’à Paris, le calendrier évènementiel a un impact fort sur l’activité hôtelière. Ainsi, Marseille ne peut plus surfer sur son statut de Capitale Européenne de la Culture et souffre cette année de la comparaison avec 2013. De même, Le Havre n’a pas bénéficié cette année des retombées de la transat Jacques Vabre qui avait dynamisé l’hôtellerie de l’agglomération l’année passée. Soulignons tout de même quelques performances ponctuelles appréciables sur Lille ou Avignon», conclut le Baromètre.
Le luxe souffre à Paris
La capitale a enregistré un vrai recul de son activité hôtelière en novembre. Les baisses de chiffres d’affaires hébergement sont limitées, essentiellement autour de 4 %. «Toutefois, elles sont tellement inhabituelles que l’on ne peut que s’inquiéter de voir ce moteur de l’hôtellerie française caler». Cette baisse porte aussi bien sur l’occupation que sur le prix moyen et a été particulièrement forte pour l’hôtellerie de luxe. En effet, le taux d'occupation des établissements grand luxe a chuté de 11,5 % et le TO moyen Haut de gamme & Gd luxe de -3,3 %. Le RMC de la catégorie Haut de gamme & Gd luxe est de 236 €, soit une chute de -1,1 % par rapport à l'année dernière. «Il est vrai que le ralentissement de la croissance économique sur un certain nombre de pays émetteurs comme le Brésil, la Chine ou les pays émergents ont pesé sur la destination parisienne, tout comme la crise économique en Russie. Enfin, selon plusieurs professionnels, le braquage de la Boutique Cartier sur les Champs Elysées et la prise d’otage qui s’en est suivie n’ont pas assuré la meilleure publicité qui soit à la destination parisienne. Dans cette perspective, les évènements tragiques actuels pourraient impacter la destination parisienne», explique le rapport.
Fréquentation en baisse aussi en province
La province n’échappe pas à la morosité ambiante avec une fréquentation qui reste basse, voire diminue encore. La majeure partie des gammes et des territoires doivent faire face à la dégradation de l’occupation des hôtels et à des prix moyens en recul. Ainsi beaucoup d’établissements saisonniers ont anticipé leur fermeture et n’ont pas attendu la fin du mois. Sur le littoral, le phénomène est particulièrement sensible. «En Province plus encore qu’à Paris, le calendrier évènementiel a un impact fort sur l’activité hôtelière. Ainsi, Marseille ne peut plus surfer sur son statut de Capitale Européenne de la Culture et souffre cette année de la comparaison avec 2013. De même, Le Havre n’a pas bénéficié cette année des retombées de la transat Jacques Vabre qui avait dynamisé l’hôtellerie de l’agglomération l’année passée. Soulignons tout de même quelques performances ponctuelles appréciables sur Lille ou Avignon», conclut le Baromètre.