Quel a été le niveau de sécurité des vols en 2022 ?

228

IATA dévoile son rapport 2022 sur la sécurité des vols. L’année dernière, malgré une très nette augmentation du trafic, seuls 39 accidents ont eu lieu, dont 5 mortels. 

Après l’assouplissement et la levée des restrictions sanitaires à travers le monde, le trafic aérien a atteint 32 millions de vols en 2022, soit une augmentation de 25% par rapport à 2021. Le trafic reste néanmoins inférieur de 31% à celui de 2019. Face au retour massif des voyageurs, la sécurité a été l’une des priorités en 2022 pour l’industrie aérienne, tous acteurs confondus. Au total, « seulement » 39 accidents ont eu lieu, dont 5 mortels. Le taux d’accident est passé de 1,21 par million de vols, contre 1,13 en 2021. En moyenne, cela fait donc un accident pour 826 088 vols effectués. Le taux d’accidents mortels, est de 0,16 par million de vols, en deçà du taux moyen sur les 5 dernières années qui s’établit à 0,20. Le principal accident d’avion en 2022 s’est produit en Chine et a coûté la vie à 132 personnes, sur les 158 décès recensés. 

> A lire aussi : IATA, les entreprises européennes et l’autosatisfaction

Selon le rapport publié par IATA, le secteur à amélioré ses performances globales en matière de sécurité au cours des 10 dernières années avec un taux d’accidentologie en 2022 de 1,21 accident par million de vols, contre 2,31 en 2013. Au cours des cinq dernières années, il y a eu en moyenne 7 accidents mortels par an pour les avions commerciaux (passagers et fret). « C’est en analysant soigneusement les tendances qui se dessinent, même à ces niveaux de sécurité très élevés, que l’on rendra l’aviation encore plus sûre. Le rapport de cette année, par exemple, nous indique que nous devons faire des efforts particuliers en ce qui concerne l’exploitation des turbopropulseurs en Afrique et en Amérique latine. La sécurité est la priorité absolue de l’aviation, et notre objectif est que chaque vol décolle et atterrisse en toute sécurité, quelle que soit la région ou le type d’appareil », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA à travers ce rapport.