Travailleurs nomades (4/4) : Conjuguer flexibilité et productivité

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Tendance portée par l’évolution de notre rapport au travail et à notre non-attachement du modèle du « bureau fixe », le nomadisme devient un mode de vie à part entière. Bien qu’encore (trop) rarement adopté au sein même des entreprises, les sociétés tendent néanmoins à faire évoluer leur modèle dans l’objectif de réaliser des économies, de recruter de nouveaux talents et de se réinventer. 

Un modèle qui ne s’adresse plus uniquement aux collaborateurs de moins de « 35 ans, startupper, sans enfant » puisque qui dit « SBF » ne veut pas dire nécessairement voyageur d’Affaires parcourant le monde. En effet, à travers ce dossier nous pouvons déterminer plusieurs typologies de travailleurs nomades dont : le globe-trotteur, le coworker, le voyageur se déplaçant dans une zone limitée et le Flex Office. Pour ce dernier, le Flex Office ou le « desk sharing » consiste en l’absence de bureau attitré sur le lieu de travail. Chaque salarié prend donc possession d’un bureau à une heure donnée, là où il trouve de la place. Le Flex Office prône la mise en commun des biens et englobe le télétravail.

Management et gestion du temps de travail 

Tous ces nouveaux modèles ont pour mots d’ordre : productivité et bien-être du salarié. Mais pour que chaque mission soit correctement réalisée et dans les meilleures conditions possibles, les deux parties doivent définir des règles à respecter. En effet, manager une équipe de travailleurs nomades peut s’avérer être un exercice périlleux et il est du devoir de l’entreprise de fournir à ses collaborateurs les bons outils, de les protéger et de favoriser l’échange, tous services confondus. Les outils technologiques et numériques ont d’autant plus d’importance qu’ils sont les seuls canaux de communication et d’échange d’informations entre les équipes. Investir et former ses salariés est un point essentiel pour maximiser la productivité de chacun et garder un lien avec la personne nomade tout en renforçant son sentiment d’appartenance à une équipe.  De même que, prendre soin de son collaborateur est également synonyme de valorisation de son travail et donc créer une confiance commune, indispensable sous ce modèle. 

Du côté du collaborateur, le choix de devenir un travailleur nomade implique une grande discipline, qui inclut de dissocier son temps personnel/professionnel et d’être apte à pouvoir gérer la solitude. En contrepartie, le nomadisme permet d’être bien plus flexible qu’en adoptant une vie de bureau classique, de réduire les déplacements domicile-travail et de créer des relations en dehors d’un seul et même lieu. 

Un renouveau des politiques voyages 

Les politiques voyages doivent en tout point s’adapter à ce type de mobilité et permettre à l’employé comme à l’employeur de voyager dans de bonnes conditions et de pouvoir assurer sa sécurité, au-delà de sa sécurité physique. L’impact psychologique ou sur la santé de certains SBF qu’ont les déplacements, la solitude ou bien encore le stress que peut parfois engendrer le manque d’attache, doivent être pris en compte et surveillés régulièrement. De façon plus globale, les sociétés doivent davantage investir dans leurs outils et être constamment à la recherche de nouveautés qui pourraient améliorer le quotidien des salariés, comme des managers. 

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